Lettre n° 4085
Par la grâce de D.ieu,
2 Chevat 5716,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Barou’h(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je n’ai pas eu de vos nouvelles depuis bien longtemps et puisse D.ieu faire que la raison en soit le fait que tout aille bien, car, en pareil cas, il n’y a pas lieu d’écrire(2), même si nos saints maîtres, dont le mérite nous protègera, n’ont jamais accepté cette conception, ont attendu, espéré qu’ils recevraient, malgré tout, de bonnes nouvelles. Bien plus, vous êtes sûrement actif en ce qui concerne le Judaïsme et vos accomplissements, en la matière, sont importants. Vous avez donc de quoi raconter.
J’ai lu, il y a quelques temps, une description de la guerre que vous avez menée afin de préserver le caractère de votre synagogue(3). J’ai observé que le juge vous a donné raison, en se basant sur le règlement de cette synagogue. Or, une synagogue de Pittsburgh est confrontée au même problème, du fait des idées de quelques uns de ses membres. D’après les informations qui me sont parvenues, l’argumentation que vous avez avancée s’applique à ce cas, de la même façon. Je pense donc que, si vous adressez aux personnes concernées votre dossier judiciaire et le verdict final, vous leur rendrez un grand service.
Bien plus, l’habitude de ce pays veut qu’un juge fasse grand cas de l’avis et de la décision d’un autre juge, confronté au même dossier. Si la production de ce dossier occasionne des frais, par exemple pour rétribuer les employés de l’administration, il est bien évident que le Ma’hané Israël les prendra en charge et vous adressera un chèque, du montant que vous indiquerez.
Vous pouvez adresser ce dossier judiciaire à mon secrétariat, qui le fera suivre à Pittsburgh, ou bien directement dans cette ville, à monsieur Cohn, dont l’adresse se trouve ci-dessous. Dans ce dernier cas, je vous serais reconnaissant de bien vouloir me faire savoir que vous avez accédé à ma requête.
J’adresse ma bénédiction et mes salutations aux ‘Hassidim de votre ville, de même qu’à ceux qui pensent ne pas encore être des ‘Hassidim. Car, tous les Juifs sont frères et la différence entre eux est uniquement la suivante. Certains savent ce qu’ils sont et le ressentent, alors que d’autres vivent dans l’erreur, attendant et attendent qu’on leur fasse prendre conscience, qu’on leur explique que tous les Juifs assument une responsabilité collective.
Dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav B. Levittin. Voir, à son sujet, les lettres n°2034 et 4117.
(2) Le Rabbi inscrit, à la fin de cette phrase, un point d’interrogation entre parenthèses, afin d’en souligner le caractère ironique.
(3) Vraisemblablement le caractère orthodoxe, devant les attaques des Juifs réformés.
2 Chevat 5716,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Barou’h(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je n’ai pas eu de vos nouvelles depuis bien longtemps et puisse D.ieu faire que la raison en soit le fait que tout aille bien, car, en pareil cas, il n’y a pas lieu d’écrire(2), même si nos saints maîtres, dont le mérite nous protègera, n’ont jamais accepté cette conception, ont attendu, espéré qu’ils recevraient, malgré tout, de bonnes nouvelles. Bien plus, vous êtes sûrement actif en ce qui concerne le Judaïsme et vos accomplissements, en la matière, sont importants. Vous avez donc de quoi raconter.
J’ai lu, il y a quelques temps, une description de la guerre que vous avez menée afin de préserver le caractère de votre synagogue(3). J’ai observé que le juge vous a donné raison, en se basant sur le règlement de cette synagogue. Or, une synagogue de Pittsburgh est confrontée au même problème, du fait des idées de quelques uns de ses membres. D’après les informations qui me sont parvenues, l’argumentation que vous avez avancée s’applique à ce cas, de la même façon. Je pense donc que, si vous adressez aux personnes concernées votre dossier judiciaire et le verdict final, vous leur rendrez un grand service.
Bien plus, l’habitude de ce pays veut qu’un juge fasse grand cas de l’avis et de la décision d’un autre juge, confronté au même dossier. Si la production de ce dossier occasionne des frais, par exemple pour rétribuer les employés de l’administration, il est bien évident que le Ma’hané Israël les prendra en charge et vous adressera un chèque, du montant que vous indiquerez.
Vous pouvez adresser ce dossier judiciaire à mon secrétariat, qui le fera suivre à Pittsburgh, ou bien directement dans cette ville, à monsieur Cohn, dont l’adresse se trouve ci-dessous. Dans ce dernier cas, je vous serais reconnaissant de bien vouloir me faire savoir que vous avez accédé à ma requête.
J’adresse ma bénédiction et mes salutations aux ‘Hassidim de votre ville, de même qu’à ceux qui pensent ne pas encore être des ‘Hassidim. Car, tous les Juifs sont frères et la différence entre eux est uniquement la suivante. Certains savent ce qu’ils sont et le ressentent, alors que d’autres vivent dans l’erreur, attendant et attendent qu’on leur fasse prendre conscience, qu’on leur explique que tous les Juifs assument une responsabilité collective.
Dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav B. Levittin. Voir, à son sujet, les lettres n°2034 et 4117.
(2) Le Rabbi inscrit, à la fin de cette phrase, un point d’interrogation entre parenthèses, afin d’en souligner le caractère ironique.
(3) Vraisemblablement le caractère orthodoxe, devant les attaques des Juifs réformés.