Lettre n° 408

[Dix jours de Techouva 5709(1)]
Par la grâce de D.ieu,

Je vous souhaite d’être définitivement scellé pour une bonne année et de connaître la réussite, matérielle et spirituelle,

Mena’hem M. Schneerson

N. B. Vous m’écrivez, dans votre lettre:

A) A la fin du septième chapitre de Chaar Hay’houd Vehaémouna, il faut lire, à la dixième ligne, Madrégat, le niveau et non Madrégato, son niveau.

J’ai fait la même remarque dans mon commentaire du Tanya et j’ai dit qu’il devait en être de même à la onzième ligne. Il est, cependant, difficile de le vérifier. Nous n’en possédons pas le manuscrit et ce passage a été imprimé pour la première fois dans l’édition de 5660(2), réalisée, d’après l’avant propos du correcteur, à partir d’une copie.

A la page 88b, par contre, troisième ligne à partir du bas de la page, il semble qu’il faille dire Mimadregat. J’ai pu vérifier que Rabbi Acher le Cho’het adopte également cette version, dans son Tanya, qui se trouve chez le Rav Kazarnovski, son gendre.

B) E’had, un, par permutation de lettres, devient Vaéd, pour l’éternité.

Je l’ai expliqué, à mon humble avis et j’ai indiqué, comme référence, le fascicule édité pour le 12 Tamouz(3), à la page 6. Cette explication se trouve dans le numéro du Kovets Loubavitch qui est sous presse(4).

C) La perception que nous pouvons avoir du Divin est négative(5).

On trouve, à ce propos, une discussion entre les Sages, d’Israël comme, du reste, des autres nations, pour savoir si les qualificatifs attribués à D.ieu sont systématiquement négatifs ou bien s’ils peuvent aussi être positifs.

L’enseignement de ‘Habad considère que l’on peut trouver l’un et l’autre et qu’il en est même une troisième catégorie, qui est totalement négative.

Vous consulterez, à ce propos, le Likouteï Torah, les discours ‘hassidiques de 5666, de 5670(6), de 5693(7) et d’autres encore.

Mais, seule la pensée, percevant la Divinité, reçoit une formulation négative. Cette perception est, à l’opposé, systématiquement positive lorsqu’elle émane du fond du coeur. L’un de ces discours ‘hassidiques le précise.

Notes

(1) Cette lettre est, en fait, une carte de voeu, adressée au Rav Chnéor Zalman Schneersohn, de Paris.
(2) 1900.
(3) Edité en 5708.
(4) Il s’agit de la lettre n°220, qui est imprimée dans le Kovets Loubavitch n°11, édité pendant l’été 5709.
(5) Nous savons ce que D.ieu n’est pas.
(6) 1906, 1910, du Rabbi Rachab.
(7) 1933, du précédent Rabbi.