Lettre n° 4012

Par la grâce de D.ieu,
5 Tévet 5716,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 23 Kislev, dans laquelle vous me demandez si vous devez commencer à prier selon le rite du Ari Zal. Sans doute, faites-vous allusion non pas au rite Séfarade, mais bien à celui du Ari Zal, tel qu’il a été établi par l’Admour Hazaken.

Il est inutile de préciser toutes les qualités de ce rite. Celles-ci sont partiellement exposées dans l’introduction du Chaar Ha Collel, qui est imprimé dans le Sidour de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h. D’après la tradition, l’Admour Hazaken en a établi le texte à partir de soixante Sidourim et rites différents. Mais, vous devez savoir que, d’après ce qui est dit dans les responsa Beth Ha Yotser et Min’hat Eléazar, tome 1, on peut changer le rite Ashkénaze pour le rite Séfarade et le rite Séfarade pour celui du Ari Zal, mais non l’inverse. Si vous vous engagez à suivre le rite du Ari Zal, vous devez le faire de manière définitive.

Réfléchissez donc afin de déterminer si votre décision est définitive. Si c’est le cas, D.ieu exaucera le souhait de votre cœur, vous pourrez prier selon le rite de l’Admour Hazaken, chef d’Israël et vous recevrez la bénédiction.

Vous me demandez comment organiser votre étude et la répartir entre les heures du jour. Vous en parlerez avec les ‘Hassidim qui se trouvent sur place. Vous leur préciserez le niveau de vos connaissances et votre organisation, jusqu’à maintenant. Ainsi, ils pourront vous guider.

Vous évoquez, dans votre lettre, la nécessité de répartir son temps en trois tiers. Vous consulterez, à ce sujet, les commentaires du Talmud, à cette référence. Dans l’action concrète, vous suivrez les lois de l’étude de la Torah de l’Admour Hazaken, au chapitre 2, que vous consulterez également.

Vous connaissez sûrement les trois études qui concernent chacun, instaurées par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Elles portent sur le ‘Houmach, les Tehilim, le Tanya et sont bien connues. Vous les garder, à n’en pas douter ou, tout au moins, vous le ferez à l’avenir.

Avec ma bénédiction,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,