Lettre n° 4002
Par la grâce de D.ieu,
3 Tévet 5716,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav David(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu votre lettre du 15 Kislev, qui faisait suite à un silence particulièrement long. Vous m’y décrivez vos actions pour les jeunes filles ‘Habad. Sans doute réfléchissez-vous, avec toute l’attention nécessaire, aux points devant être améliorés, que vous mentionnez vous-même, d’autant que, comme l’indique votre lettre, ceci découle d’un manque de discernement et de chaleur ‘hassidique, ce qui devrait pouvoir être aisément corrigé dans un village qui s’appelle Kfar ‘Habad.
Il est tout à fait clair que vous avez bien fait de reprendre votre étude avec ce groupe, après cette interruption. Bien plus, il est dommage que celle-ci ait eu lieu. Mais, cela sera sûrement pour le bien. Les jeunes filles, en général et celles qui immigrent d’un pays à l’autre, en particulier, surtout en ces années de transition, sont, bien entendu, plus exposées à la crise, ce qu’à D.ieu ne plaise. Tous les efforts et toutes les démarches pour sauver la situation sont donc positives.
Il est impossible de définir à quel point votre mérite est important. Vous me dites que votre lettre était peut-être trop longue. Elle était, en réalité, trop courte, car tout ce que vous décrivez par le détail n’est pas encore suffisant, compte tenu de l’importance de tout cela.
Vous me décrivez les activités des femmes ‘Habad, à Kfar ‘Habad, pour elles-mêmes et, combien plus, pour les jeunes filles. J’en suis satisfait. Il serait bon, à l’issue d’un cours ou d’une conférence, que celles-ci posent des questions, afin de les attirer et de susciter un intérêt encore plus grand pour ce qui a été étudié.
Lors de telles réunions, il est possible que quelqu’un pose une question inhabituelle. Il ne faudra pas s’en affecter, car tous les débuts sont difficiles. Il pourra s’agir d’une question qui n’est pas souhaitable, c’est-à-dire, par exemple, qui réduit la puissance de notre sainte Torah, mais cela n’arrivera que très rarement(2) et peut-être même pas du tout.
En tout état de cause, sans doute trouverez-vous toujours, sur place, les mots qui conviennent pour faire disparaître cette mauvaise impression ou bien, si ce n’est pas possible, pour supprimer la question et montrer qu’elle ne se pose pas. Vous devez comprendre ce que je veux dire.
D.ieu exaucera positivement les souhaits de votre cœur, dans les domaines que vous décrivez et vous donnerez de bonnes nouvelles de votre ajout aux actions précédemment décrites, parmi les femmes et jeunes filles ‘Habad, avec l’enthousiasme et la détermination qui convient. Que D.ieu vous accorde le succès.
Avec ma bénédiction de réussite en tout ce qui vient d’être dit,
Notes
(1) Le Rav D. Bravman, de Kfar ‘Habad. Voir, à son sujet, les lettres n°3259 et 4255.
(2) Textuellement “ dans la minorité de la minorité des cas ”.
3 Tévet 5716,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav David(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu votre lettre du 15 Kislev, qui faisait suite à un silence particulièrement long. Vous m’y décrivez vos actions pour les jeunes filles ‘Habad. Sans doute réfléchissez-vous, avec toute l’attention nécessaire, aux points devant être améliorés, que vous mentionnez vous-même, d’autant que, comme l’indique votre lettre, ceci découle d’un manque de discernement et de chaleur ‘hassidique, ce qui devrait pouvoir être aisément corrigé dans un village qui s’appelle Kfar ‘Habad.
Il est tout à fait clair que vous avez bien fait de reprendre votre étude avec ce groupe, après cette interruption. Bien plus, il est dommage que celle-ci ait eu lieu. Mais, cela sera sûrement pour le bien. Les jeunes filles, en général et celles qui immigrent d’un pays à l’autre, en particulier, surtout en ces années de transition, sont, bien entendu, plus exposées à la crise, ce qu’à D.ieu ne plaise. Tous les efforts et toutes les démarches pour sauver la situation sont donc positives.
Il est impossible de définir à quel point votre mérite est important. Vous me dites que votre lettre était peut-être trop longue. Elle était, en réalité, trop courte, car tout ce que vous décrivez par le détail n’est pas encore suffisant, compte tenu de l’importance de tout cela.
Vous me décrivez les activités des femmes ‘Habad, à Kfar ‘Habad, pour elles-mêmes et, combien plus, pour les jeunes filles. J’en suis satisfait. Il serait bon, à l’issue d’un cours ou d’une conférence, que celles-ci posent des questions, afin de les attirer et de susciter un intérêt encore plus grand pour ce qui a été étudié.
Lors de telles réunions, il est possible que quelqu’un pose une question inhabituelle. Il ne faudra pas s’en affecter, car tous les débuts sont difficiles. Il pourra s’agir d’une question qui n’est pas souhaitable, c’est-à-dire, par exemple, qui réduit la puissance de notre sainte Torah, mais cela n’arrivera que très rarement(2) et peut-être même pas du tout.
En tout état de cause, sans doute trouverez-vous toujours, sur place, les mots qui conviennent pour faire disparaître cette mauvaise impression ou bien, si ce n’est pas possible, pour supprimer la question et montrer qu’elle ne se pose pas. Vous devez comprendre ce que je veux dire.
D.ieu exaucera positivement les souhaits de votre cœur, dans les domaines que vous décrivez et vous donnerez de bonnes nouvelles de votre ajout aux actions précédemment décrites, parmi les femmes et jeunes filles ‘Habad, avec l’enthousiasme et la détermination qui convient. Que D.ieu vous accorde le succès.
Avec ma bénédiction de réussite en tout ce qui vient d’être dit,
Notes
(1) Le Rav D. Bravman, de Kfar ‘Habad. Voir, à son sujet, les lettres n°3259 et 4255.
(2) Textuellement “ dans la minorité de la minorité des cas ”.