Lettre n° 4000
Par la grâce de D.ieu,
3 Tévet 5716,
Brooklyn,
Aux dirigeants de l’école professionnelle de Kfar ‘Habad,
en notre Terre Sainte, que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 25 ‘Hechvan, avec ce qu’elle contenait. Vous me dites qu’il est important d’avoir un moniteur supplémentaire et vous envisagez de confier ce rôle à l’un des meilleurs élèves(1). Cette proposition ne me convient pas, car si cet élève poursuit sa scolarité, il apprendra mieux son métier et, en outre, il consacrera plus de temps aux études sacrées. Il n’en sera pas de même si on lui confie une fonction de moniteur. Sa soumission s’en trouvera réduite et “ celui qui expulse ce qu’il porte en lui ne peut, simultanément, intérioriser ”(2).
Vous évoquez le début de la construction et ses modalités.
Il faut faire ce commencement de telle façon que les édifices soient enfin conduits à leur terme de la meilleure façon. Parmi toutes les propositions qui conviennent, on choisira, bien évidemment, celle qui demande, pour l’heure, l’investissement initial le plus réduit et présente les conditions les plus avantageuses.
Il faut également tenir compte du fait qu’au moins l’un des bâtiments doit avoir une belle apparence. D’après ce que m’ont rapporté quelques visiteurs, les édifices actuels de l’école professionnelle dégagent une impression de pauvreté.
J’attends de vos bonnes nouvelles.
Je viens de recevoir votre lettre du 27 Kislev et j’y fais réponse. Pour l’instant, la direction de l’école agricole est confiée à l’école professionnelle.
Je suis surpris que vous tardiez tant à recevoir les élèves, alors que l’empressement est nécessaire pour différentes raisons et également pour prévenir quelques craintes.
Le programme d’étude de l’école agricole(3) dépendra, bien évidemment, du niveau des élèves. Néanmoins, il faut tenir compte de ce que j’ai écrit(4) à propos de l’école professionnelle, c’est-à-dire que le temps consacré aux études sacrées doit être supérieur à celui des études profanes, d’autant que les élèves sont très jeunes.
De plus, la journée commencera par les études sacrées, en sorte que l’école agricole n’attirera pas ceux qui désirent fuir la Yechiva.
Bien entendu, l’installation de l’école agricole devra permettre, dans peu de temps, de la développer, en quantité et en qualité.
Notes
(1) De l’école.
(2) Selon le principe de la cachérisation des ustensiles, qui est retenu, ici, dans sa dimension morale.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°4096.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°2810.
3 Tévet 5716,
Brooklyn,
Aux dirigeants de l’école professionnelle de Kfar ‘Habad,
en notre Terre Sainte, que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 25 ‘Hechvan, avec ce qu’elle contenait. Vous me dites qu’il est important d’avoir un moniteur supplémentaire et vous envisagez de confier ce rôle à l’un des meilleurs élèves(1). Cette proposition ne me convient pas, car si cet élève poursuit sa scolarité, il apprendra mieux son métier et, en outre, il consacrera plus de temps aux études sacrées. Il n’en sera pas de même si on lui confie une fonction de moniteur. Sa soumission s’en trouvera réduite et “ celui qui expulse ce qu’il porte en lui ne peut, simultanément, intérioriser ”(2).
Vous évoquez le début de la construction et ses modalités.
Il faut faire ce commencement de telle façon que les édifices soient enfin conduits à leur terme de la meilleure façon. Parmi toutes les propositions qui conviennent, on choisira, bien évidemment, celle qui demande, pour l’heure, l’investissement initial le plus réduit et présente les conditions les plus avantageuses.
Il faut également tenir compte du fait qu’au moins l’un des bâtiments doit avoir une belle apparence. D’après ce que m’ont rapporté quelques visiteurs, les édifices actuels de l’école professionnelle dégagent une impression de pauvreté.
J’attends de vos bonnes nouvelles.
Je viens de recevoir votre lettre du 27 Kislev et j’y fais réponse. Pour l’instant, la direction de l’école agricole est confiée à l’école professionnelle.
Je suis surpris que vous tardiez tant à recevoir les élèves, alors que l’empressement est nécessaire pour différentes raisons et également pour prévenir quelques craintes.
Le programme d’étude de l’école agricole(3) dépendra, bien évidemment, du niveau des élèves. Néanmoins, il faut tenir compte de ce que j’ai écrit(4) à propos de l’école professionnelle, c’est-à-dire que le temps consacré aux études sacrées doit être supérieur à celui des études profanes, d’autant que les élèves sont très jeunes.
De plus, la journée commencera par les études sacrées, en sorte que l’école agricole n’attirera pas ceux qui désirent fuir la Yechiva.
Bien entendu, l’installation de l’école agricole devra permettre, dans peu de temps, de la développer, en quantité et en qualité.
Notes
(1) De l’école.
(2) Selon le principe de la cachérisation des ustensiles, qui est retenu, ici, dans sa dimension morale.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°4096.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°2810.