Lettre n° 3994

Par la grâce de D.ieu,
Cinquième lumière de ‘Hanouka 5716,
Brooklyn,

A tous ceux qui se réunissent et participent à la fête annuelle
du centre des Yechivot Tom’heï Temimim Loubavitch, aux
Etats-Unis, que D.ieu vous accorde longue vie,

Je vous salue et vous bénis,

A l’occasion de votre fête annuelle, qui aura lieu le 3 Tévet 5716, j’adresse mes salutations et ma bénédiction aux responsables de la Yechiva et à tous les présents, venus, cette année, prendre part à la célébration de la Torah, organisée par le centre des Yechivot Tom’heï Temimim, en Amérique.

La célébration se déroulera au lendemain de ‘Hanouka, lorsque chacun conservera encore, en sa mémoire, l’influence de cette fête lumineuse, puis la gardera, par la suite, tout au long de l’année, afin d’illuminer son existence, au quotidien. Je soulignerai donc quelques enseignements fondamentaux que délivre ‘Hanouka.

‘Hanouka nous rappelle que le Temple, le lieu saint où se révèle la Présence divine, peut aussi, dans certains circonstances, être souillé, même si extérieurement, il conserve son intégrité.

En pareil cas, ‘Hanouka nous enseigne qu’il est possible de purifier le Temple uniquement en faisant preuve de la plus haute abnégation, en se dressant, avec la plus grande fermeté, contre les forces de l’obscurité et de l’impureté, en ne se demandant pas qui sont “ les forts ” et “ les nombreux ”.

L’enseignement qui en découle, applicable à notre époque, est bien clair. Nos Sages disent que “ depuis la destruction du Temple, le Saint béni soit-Il possède uniquement les quatre coudées de la Hala’ha ”. La Yechiva est le lieu le plus saint, dans lequel se trouve la Présence divine. Il faut donc faire en sorte que l’étude de la Torah soit basée sur les valeurs de la Sainteté, sur la crainte de D.ieu la plus pure. Et, à notre époque, comme, du reste, de tout temps, il faut, pour cela, faire don de sa propre personne.

Les Yechivot Loubavitch sont pénétrées de cet esprit d’abnégation et d’étude de la Torah emplie de crainte de D.ieu. Le don de soi se manifeste non seulement dans les quatre coudées de la Yechiva, mais aussi à l’extérieur de celle-ci et dans la relation avec l’autre, qu’il soit proche ou éloigné.

Il y a là l’une des caractéristiques des Yechivot Loubavitch, implantée en elles, depuis le premier jour de leur création, par le Rabbi Rachab et son fils, mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.

On forme les élèves des Yechivot Loubavitch pour qu’ils soient les Asmonéens de notre époque, luttant avec abnégation et sans répit pour les valeurs de la Torah, du Judaïsme et de la Tradition, dans les différentes parties du monde.

On peut en déduire l’immense mérite de ceux qui contribuent au soutien et au développement des Yechivot Loubavitch. Dans l’esprit de ‘Hanouka, ce soutien doit être à la fois physique, financier et sans cesse croissant.

De la sorte, on permettra aux Yechivot Loubavitch de répandre, de plus en plus largement, “ la bougie (qui) est une Mitsva et la Torah (qui) est une lumière ”, de même que le luminaire de la Torah, dans la rue, dans les maisons et dans tout l’entourage.

Par ce mérite, D.ieu accordera largement la bénédiction et la réussite, matérielles et spirituelles, à chacun, ainsi qu’aux membres de sa famille.

Avec ma bénédiction de bien,

Mena’hem Schneerson,