Lettre n° 3978
Par la grâce de D.ieu,
23 Kislev 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 10 Kislev, dans laquelle vous me communiquez vos interrogations, à propos de votre travail et, également, en ce qui concerne le Mikwé.
Je voudrais uniquement apporter une précision et un éclairage, bien que je les imaginais inutile pour un jeune homme qui a fréquenté la Yechiva Tom’heï Temimim pendant plusieurs années. Voici ce que je veux vous dire.
Vous connaissez le dicton(1) de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et Décisionnaire de la partie cachée de la Torah, auteur du Choul’han Arou’h et Décisionnaire de la partie révélée de la Torah, selon lequel les Préceptes “ Tu aimeras l’Eternel ton D.ieu ” et “ Tu aimeras ton prochain comme toi-même ” ne font qu’un. Et, le Tanya explique, au chapitre 3, que l’amour(2) est à l’origine des deux cent quarante huit Injonctions, qui en découlent et sans lequel elles n’ont pas d’existence véritable. De fait, la crainte(2) est elle-même l’une de ces deux cent quarante huit Injonctions.
Il est clair que l’amour de D.ieu est à l’origine de la Torah et de ses Mitsvot. La Providence vous a conduit dans cet endroit, pour différentes raisons, transcendant les voies naturelles. Là, vous avez trouvé le domaine d’action(3) que constitue le Mikwé. Vous auriez donc dû mettre vos raisonnements et votre propre personne de côté, au moins pendant une courte période, afin de placer une barrière autour de cette clairière.
Malgré cela, et bien que soyez là-bas depuis plusieurs mois, il semble que vous n’ayez rien fait et, encore maintenant, vous ne considérez pas qu’il vous appartienne de faire quoi que ce soit. Mais, nous vivons la période du talon du Machia’h, de laquelle il est dit : “ De nombreux éléments seront clarifiés et précisés ”. La Providence a donc placé devant vos yeux de chair la preuve que tout cela vous concerne, bien plus, a une incidence sur votre subsistance matérielle, dans sa dimension la plus concrète. Dès lors, vous en prenez conscience, vous m’adressez un courrier express pour m’interroger, à ce sujet et vous vous demandez ce qui se passe.
J’ai bon espoir que ces quelques lignes, quantitativement peu nombreuses, suffiront pour éveiller en vous ce qui vous a été insufflé, de manière profonde, à la Yechiva Tom’heï Temimim, afin qu’il en résulte une action concrète, que vous commenciez à assumer votre mission, définie par la Michna : “ J’ai été créé pour servir mon Créateur ”, comme l’explique le Rambam, dans ses lois de la Techouva, au chapitre 10.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°3933.
(2) De D.ieu.
(3) Textuellement “ la clairière (autour de laquelle il fallait mettre une barrière) ”.
23 Kislev 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 10 Kislev, dans laquelle vous me communiquez vos interrogations, à propos de votre travail et, également, en ce qui concerne le Mikwé.
Je voudrais uniquement apporter une précision et un éclairage, bien que je les imaginais inutile pour un jeune homme qui a fréquenté la Yechiva Tom’heï Temimim pendant plusieurs années. Voici ce que je veux vous dire.
Vous connaissez le dicton(1) de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et Décisionnaire de la partie cachée de la Torah, auteur du Choul’han Arou’h et Décisionnaire de la partie révélée de la Torah, selon lequel les Préceptes “ Tu aimeras l’Eternel ton D.ieu ” et “ Tu aimeras ton prochain comme toi-même ” ne font qu’un. Et, le Tanya explique, au chapitre 3, que l’amour(2) est à l’origine des deux cent quarante huit Injonctions, qui en découlent et sans lequel elles n’ont pas d’existence véritable. De fait, la crainte(2) est elle-même l’une de ces deux cent quarante huit Injonctions.
Il est clair que l’amour de D.ieu est à l’origine de la Torah et de ses Mitsvot. La Providence vous a conduit dans cet endroit, pour différentes raisons, transcendant les voies naturelles. Là, vous avez trouvé le domaine d’action(3) que constitue le Mikwé. Vous auriez donc dû mettre vos raisonnements et votre propre personne de côté, au moins pendant une courte période, afin de placer une barrière autour de cette clairière.
Malgré cela, et bien que soyez là-bas depuis plusieurs mois, il semble que vous n’ayez rien fait et, encore maintenant, vous ne considérez pas qu’il vous appartienne de faire quoi que ce soit. Mais, nous vivons la période du talon du Machia’h, de laquelle il est dit : “ De nombreux éléments seront clarifiés et précisés ”. La Providence a donc placé devant vos yeux de chair la preuve que tout cela vous concerne, bien plus, a une incidence sur votre subsistance matérielle, dans sa dimension la plus concrète. Dès lors, vous en prenez conscience, vous m’adressez un courrier express pour m’interroger, à ce sujet et vous vous demandez ce qui se passe.
J’ai bon espoir que ces quelques lignes, quantitativement peu nombreuses, suffiront pour éveiller en vous ce qui vous a été insufflé, de manière profonde, à la Yechiva Tom’heï Temimim, afin qu’il en résulte une action concrète, que vous commenciez à assumer votre mission, définie par la Michna : “ J’ai été créé pour servir mon Créateur ”, comme l’explique le Rambam, dans ses lois de la Techouva, au chapitre 10.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°3933.
(2) De D.ieu.
(3) Textuellement “ la clairière (autour de laquelle il fallait mettre une barrière) ”.