Lettre n° 396

Par la grâce de D.ieu,
18 Elloul 5708,

Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav A. E.(1),

Je vous salue et vous bénis,

Mon beau -père, le Rabbi Chlita, m’a demandé d’éditer le fascicule du 18 Elloul et il se trouve qu’il a été publié à la mémoire de votre oncle. Je vous en joins un exemplaire. Dans quelques jours, nous disposerons de quelques fascicules avec une reliure plus luxueuse. Je les adresserai alors à la famille du défunt. Vous voudrez bien me dire s’ils doivent leur être adressés par votre intermédiaire ou directement.

Vous expliquez la formulation d’Igueret Hakodech, "insignifiants" dans la Torah et "comme insignifiants" par rapport à la Lumière de D.ieu(2), en soulignant que cette dernière vivifie les mondes. Il ne me semble pas que cette interprétation puisse être donnée ici, car ce texte explique la valeur de la Torah, unifiée avec la Lumière de D.ieu. C’est pour cela qu’il est dit "insignifiant".

Néanmoins, il est bien précisé que les mondes sont "comme insignifiants" par rapport à l’aspect infini de D.ieu, qui transcende Sa Lumière, laquelle est à l’origine de la valeur de la Torah. Cet aspect infini est donc incomparablement plus élevé que ce qui en découle, c'est-à-dire la Torah elle-même.

Je conclus en vous souhaitant d’être inscrit et scellé pour une bonne année, avec tous les membres de votre famille,

Rav Mena’hem Schneerson,

Je viens de recevoir votre lettre du 18 Elloul. Je m’efforcerai d’obtenir les mille(3) auprès de ... En tout état de cause, j’ai engagé ma responsabilité personnelle et vous n’avez donc aucune crainte à avoir.

Notes

(1) Le Rav Avraham Elyahou Axelrod. Voir la lettre n°225.
(2) "Par rapport à l’aspect infini de D.ieu, les mondes sont comme insignifiants. De même, dans la partie profonde de la Torah, ils sont insignifiants".
(3) Dollars.