Lettre n° 3927
Par la grâce de D.ieu,
5 Kislev 5716,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
se consacre aux besoins communautaires
et assume une mission sacrée, le Rav Yossef(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre et à votre demande de bénédiction de Roch ‘Hodech Kislev. J’y ai pris connaissance, avec plaisir, des actions que vous avez menées, auprès de vos élèves, pendant les jours de Soukkot. Sans doute ne vous contentez-vous pas de telles réalisations, pendant le mois de Tichri. Vous saisissez également les opportunités qui se présentent durant les onze autres mois de l’année.
La nécessité de telles actions est expliquée par ailleurs et l’on peut vérifier concrètement qu’elle est encore plus efficace auprès de la jeunesse, quand elle est effectuée d’une manière détournée ou, mieux encore, au cours d’une réunion ou d’un repas, plutôt que directement. A quelqu’un comme vous, il est sûrement inutile d’en dire plus.
Vous me dites que le nombre d’élèves diminue, car les Juifs abandonnent ce quartier(2). Vous ne savez pas ce que sera l’issue finale. Malheureusement, une réflexion approfondie n’est pas nécessaire pour le déterminer. L’abandon de certains quartiers est un problème qui se pose, ces dernières années, en différents endroits(3), à Chicago et dans d’autres villes. Et, le passé donne une indication de ce que sera le futur.
Tout cela est bien dommage. Il me semble avoir attiré votre attention, il y a trois ans(3), sur la nécessité absolue d’ouvrir une annexe de votre synagogue et de votre Talmud Torah dans les nouveaux quartiers de Chicago, de le faire pendant qu’il est encore temps. Et, ce qui, dans un premier temps, n’aurait été qu’une succursale, se serait développé par la suite, aurait constitué un centre, qui serait devenu une institution à part entière, à proximité de laquelle auraient pu s’installer tous ceux qui quittent les anciens quartiers et n’ont pas encore fait le choix d’une destination finale.
A chaque occasion, je répétais ma proposition et la répétais encore(4), sans tenir compte du vieux dicton selon lequel on ne lutte pas avec des idées. Puisse D.ieu faire qu’au moins à l’avenir, vous agissiez en ce sens, avec le plus grand empressement. Car, aussi important que celui-ci pourra être, il ne sera jamais suffisant, compte tenu des besoins du moment et de l’importance fondamentale de cette réalisation, pour des dizaines d’élèves. En effet, si une seule âme est comparée à un monde entier, combien plus le sont de nombreuses âmes.
Je vous joins nos dernières parutions, qui vous intéresseront sûrement. Vous en mettrez le contenu à la disposition de votre entourage.
Vous ne me dites rien de votre état de santé et de celui de votre épouse. J’en déduis que tout va bien.
Je vous adresse ma bénédiction à l’occasion du mois de la délivrance, celui de Kislev, qui est, conformément au dicton du Rabbi Rachab, celui de notre délivrance et de la libération de nos âmes, lorsque la lumière et la vitalité de nos âmes nous ont été accordées.
Notes
(1) Le Rav Y. Flyer, de Chicago. Voir, à son sujet, la lettre n°3839.
(2) Dans lequel se trouve le Talmud Torah du Rav Flyer.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°2296.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°3839.
5 Kislev 5716,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
se consacre aux besoins communautaires
et assume une mission sacrée, le Rav Yossef(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre et à votre demande de bénédiction de Roch ‘Hodech Kislev. J’y ai pris connaissance, avec plaisir, des actions que vous avez menées, auprès de vos élèves, pendant les jours de Soukkot. Sans doute ne vous contentez-vous pas de telles réalisations, pendant le mois de Tichri. Vous saisissez également les opportunités qui se présentent durant les onze autres mois de l’année.
La nécessité de telles actions est expliquée par ailleurs et l’on peut vérifier concrètement qu’elle est encore plus efficace auprès de la jeunesse, quand elle est effectuée d’une manière détournée ou, mieux encore, au cours d’une réunion ou d’un repas, plutôt que directement. A quelqu’un comme vous, il est sûrement inutile d’en dire plus.
Vous me dites que le nombre d’élèves diminue, car les Juifs abandonnent ce quartier(2). Vous ne savez pas ce que sera l’issue finale. Malheureusement, une réflexion approfondie n’est pas nécessaire pour le déterminer. L’abandon de certains quartiers est un problème qui se pose, ces dernières années, en différents endroits(3), à Chicago et dans d’autres villes. Et, le passé donne une indication de ce que sera le futur.
Tout cela est bien dommage. Il me semble avoir attiré votre attention, il y a trois ans(3), sur la nécessité absolue d’ouvrir une annexe de votre synagogue et de votre Talmud Torah dans les nouveaux quartiers de Chicago, de le faire pendant qu’il est encore temps. Et, ce qui, dans un premier temps, n’aurait été qu’une succursale, se serait développé par la suite, aurait constitué un centre, qui serait devenu une institution à part entière, à proximité de laquelle auraient pu s’installer tous ceux qui quittent les anciens quartiers et n’ont pas encore fait le choix d’une destination finale.
A chaque occasion, je répétais ma proposition et la répétais encore(4), sans tenir compte du vieux dicton selon lequel on ne lutte pas avec des idées. Puisse D.ieu faire qu’au moins à l’avenir, vous agissiez en ce sens, avec le plus grand empressement. Car, aussi important que celui-ci pourra être, il ne sera jamais suffisant, compte tenu des besoins du moment et de l’importance fondamentale de cette réalisation, pour des dizaines d’élèves. En effet, si une seule âme est comparée à un monde entier, combien plus le sont de nombreuses âmes.
Je vous joins nos dernières parutions, qui vous intéresseront sûrement. Vous en mettrez le contenu à la disposition de votre entourage.
Vous ne me dites rien de votre état de santé et de celui de votre épouse. J’en déduis que tout va bien.
Je vous adresse ma bénédiction à l’occasion du mois de la délivrance, celui de Kislev, qui est, conformément au dicton du Rabbi Rachab, celui de notre délivrance et de la libération de nos âmes, lorsque la lumière et la vitalité de nos âmes nous ont été accordées.
Notes
(1) Le Rav Y. Flyer, de Chicago. Voir, à son sujet, la lettre n°3839.
(2) Dans lequel se trouve le Talmud Torah du Rav Flyer.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°2296.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°3839.