Lettre n° 3925

Par la grâce de D.ieu,
3 Kislev 5716,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre des 8 et 24 ‘Hechvan. Entre temps, vous avez dû recevoir la mienne, dans laquelle vous trouverez des réponses à une grande partie des questions que vous posez dans celle-ci. J’ajouterai qu’il n’y a pas lieu de s’affecter et, encore moins, d’être découragé en observant que les responsables communautaires négligent parfois leurs activités, en avançant le prétexte bien connu selon lequel ils n’ont rien à faire. Et, l’on sait que Amtala, un prétexte, peut également se lire, Emet Lo, ce qui n’est pas la vérité.

Traitant de la période du talon du Machia’h, à la fin du traité Sotta, nos Sages emploient, à plusieurs reprises, l’expression : “ Nous ne pouvons nous en remettre qu’à notre Père Qui se trouve dans les cieux ”, même s’ils font référence aux carences et aux malédictions de cette période. Mon beau-père, le Rabbi, commentant cette expression, souligne qu’un Juif restant les bras croisés, se justifie en disant qu’il n’y a rien à faire et que l’on peut uniquement s’en remettre à D.ieu. Une telle attitude va à l’encontre de la Torah. De ce fait, elle appartient effectivement aux malédictions qui caractérisent la période du talon du Machia’h.

Vous êtes un responsable communautaire depuis plusieurs années déjà et je suis donc surpris que vous vous affectiez de telles choses. Il n’y a sans doute là qu’un état d’esprit passager, qui vous conduira vers une motivation accrue.

Avec ma bénédiction,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,