Lettre n° 391

Par la grâce de D.ieu,
2 Elloul 5708,

Au ‘Hassid qui craint D.ieu, responsable communautaireplein d’ardeur, aux multiples réalisations, le généreux
Rav M. T. Weksler,

Je vous salue et vous bénis,

Nos émissaires(1), de remarquables jeunes gens, ‘Hassidim qui craignent D.ieu, les Rabbanim Chalom ‘Haskind et Chimeon Aharon Simpson nous ont parlé de vous et de l’enthousiasme avec lequel vous avez accueilli l’oeuvre du Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h.

Nous avons été particulièrement satisfaits d’apprendre que vous avez promis d’apporter votre aide aux accomplissements du Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h, en organisant une réception chez vous. Ainsi, non seulement vous agirez vous-même, mais vous engagerez les autres à le faire.

Il est inutile de vous préciser l’importance d’une telle Mitsva. J’espère que vous nous préviendrez, lorsque la réunion qui a été prévue se tiendra chez vous.

Elloul est le dernier mois de l’année, qui prépare Roch Hachana, lorsque nous demandons tous à D.ieu d’être inscrits et scellés pour une bonne santé, de nous accorder la santé, la prospérité et de satisfaire tous nos désirs, matériels et spirituels.

Deux versets forment le nom d’Elloul, par les initiales des mots qui les constituent:
1. Je suis à mon Bien Aimé et mon Bien Aimé est à moi.
2. Chacun à son ami et des dons aux pauvres(2).

Ces deux versets précisent ce que doit être la préparation d’Elloul. Il faut d’abord mettre en pratique les termes du verset "Je suis à mon Bien Aimé". Chaque Juif doit retourner vers D.ieu en éprouvant un sentiment de Techouva. Puis, il doit apporter à ce sentiment une expression concrète, en appliquant les termes du second verset, "chacun à son ami et des dons aux pauvres".

De façon générale, un homme fréquente des personnes qui ont une situation comparable à la sienne et qui, de ce fait, peuvent être définies comme des "amis". D’autres personnes, en revanche, se trouvent dans une situation inférieure et sont donc "des pauvres". Bien évidemment, ceci concerne la dimension morale autant que la dimension physique. Pour parvenir à la plénitude, un Juif doit donc cumuler ces deux domaines, se consacrer à la fois aux "amis" et aux "pauvres".

Celui qui agit personnellement et, en outre, invite les autres à le faire, exerce sur eux une influence positive. Il parvient donc bien à la plénitude dans ces deux domaines, en particulier lorsqu’il vient en aide au Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h.

Avec l’expression de ma reconnaissance et tous mes voeux pour la nouvelle année,

Rav Mena’hem Schneerson,
Directeur du comité exécutif(3),

Notes

(1) Qui, durant l’été 5708, avaient visité de nombreuses villes pour le compte du Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h et s’étaient, en particulier, rendus à Los Angeles, où résidait le Rav Weksler. Voir, à ce propos, la lettre n°378.
(2) Les deux Mitsvot de Pourim telles que les définit la Meguila, cadeaux aux amis et dons aux pauvres.
(3) Du Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h.