Lettre n° 3900

Par la grâce de D.ieu,
25 Mar’hechvan 5716,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 15 ‘Hechvan. Je ne comprends absolument pas pourquoi vous ne m’avez pas écrit, pendant tout ce temps. En effet, pendant ce semestre, vous avez assumé une mission sacrée dans des institutions dont le but est de rapprocher les cœurs des fils et filles d’Israël de notre Père Qui se trouve dans les cieux. Vous comprenez donc à quel point il est nécessaire de s’investir pour obtenir un tel résultat.

Bien évidemment, votre action doit avoir un caractère fixe. Elle n’est pas une expérience ni un apprentissage, comme ce serait le cas pour un travail temporaire, malgré la conception qui a peut-être été la vôtre, jusqu’à maintenant. C’est sans doute pour cela que vous ne m’avez pas écrit.

S’il en est effectivement ainsi, cette situation est particulièrement surprenante et étonnante, quand on sait ce que dit le Tanya, au chapitre 25 : “ L’unification créée de la sorte(1) est, là-haut, immuable et éternelle ”. Et, vous connaissez le dicton de mon beau-père, le Rabbi(2), selon lequel certaines des étapes, dans le désert(3), ne durèrent qu’un jour et une nuit. Malgré cela, on dressa le Sanctuaire, avec l’intégralité de tout ce qui le constitue, de la même manière qu’on le fit lors de l’étape qui dura dix huit ans.

Concernant la fixation de la date de votre mariage, vous devez, à mon sens, faire en sorte qu’il soit célébré le plus rapidement possible et, dans la mesure du possible, en Kislev, mois de la délivrance. Car, rien ne résiste à la volonté.

Je vous adresse ma bénédiction pour que choisissiez une bonne part. Celle-ci sera le portique par lequel vous réaliserez toutes les élévations vers le ciel et obtiendrez tous les dévoilements, ici-bas. Vous accomplirez tout cela dans la joie et l’enthousiasme.

Notes

(1) Grâce à l’étude de la Torah.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°1563.
(3) Lorsque les enfants d’Israël quittèrent l’Égypte.