Lettre n° 3896
Par la grâce de D.ieu,
23 Mar’hechvan 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 19 ‘Hechvan, avec ce qu’elle contenait.
Comme vous me le demandez, je mentionnerai, en un temps propice, votre nom, de même que celui des membres de votre famille, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que vous ayez une année de réussite, ce qui implique également que chaque jour soit empli de son contenu propre et que la mission de chaque journée soit dévolue à une personne précise. Car, deux personnes ne peuvent être identiques et leurs missions diffèrent donc également.
Vous connaissez sûrement le dicton de mon beau-père, le Rabbi, rapporté par le calendrier Hayom Yom, selon lequel, malgré l’immense importance du pain, duquel il est dit : “ le pain restaure le cœur de l’homme ”, même le plus bas(1), celui qui a la possibilité d’enfiler des perles et des pierres précieuses, ne s’acquitte nullement de son obligation en confectionnant ce pain(2).
Il(3) écrivit cela dans une lettre qu’il adressa à un élève de la Yechiva, faisant réponse à l’annonce que ce dernier lui avait faite des études qu’il s’était fixé de la partie révélée de la Torah.
Il en découle un enseignement pour chacun d’entre nous, vous compris. Aussi importante que puisse être votre action pour renforcer le Judaïsme, en général, celle-ci ne vous acquitte en aucune façon de votre obligation. En effet, vous avez eu le mérite de grandir dans une famille ‘hassidique, une famille de ‘Hassidim ‘Habad. Jusqu’à un certain point, et même d’une manière certaine, vous avez goûté à la ‘Hassidout, à ses usages et à ses pratiques, dont l’un des principes fondamentaux est précisément la diffusion des sources qui, bien plus, doit être effectuée à l’extérieur.
Comme vous le savez, la ‘Hassidout ‘Habad considère que toute chose doit être intégrée profondément. Or, dans pratiquement tout ce que vous avez écrit, dans les périodiques et qu’il m’a été donné de lire, je n’ai pas vu que vous assumiez cette mission profonde et morale.
Bien entendu, je ne veux pas dire que vous devriez utiliser les journaux uniquement pour cela, car il est de nombreuses façons de mettre en pratique cette mission. Celui qui la mène à bien doit choisir la plus efficace et la plus stable. Je faisais uniquement remarquer que je ne vous ai pas vu faire usage de vos capacités d’une autre manière(4). De même, vos articles, auxquels je faisais référence, n’ont pas été utilisés pour diffuser les sources de la ‘Hassidout à l’extérieur.
Je suis convaincu qu’en méditant, même brièvement, à tout cela, vous découvrirez différentes façons de vous servir de vos facultés afin d’obtenir ce résultat. Ainsi, commentant le verset : “ Honore D.ieu par tes biens (Mehone’ha) ”, nos Sages disent : “ Ne lis pas Mehone’ha, par tes biens, mais Me’hone’ha, par ce que D.ieu t’a accordé ”(5).
Puisse D.ieu faire que vous meniez cette réflexion au plus vite. De la sorte, vous vous y engagerez sans tarder et vous connaîtrez la réussite, à la mesure du Saint béni soit-Il, Qui agit “ mesure pour mesure ”(6). A ceci, D.ieu ajoutera, pour vous et pour votre épouse, une grande satisfaction ‘hassidique de tous vos enfants et de vous-même.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Énoch, l’homme, peut également se lire Anouch, chétif, bas.
(2) Celui qui peut assumer une mission élevée ne peut se contenter de celle qui est plus sommaire.
(3) Le précédent Rabbi.
(4) Que la plus simple, celle qui ne met pas en avant la ‘Hassidout.
(5) Voir, à ce sujet, la lettre n°2982.
(6) De la manière dont l’homme agit envers Lui.
23 Mar’hechvan 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 19 ‘Hechvan, avec ce qu’elle contenait.
Comme vous me le demandez, je mentionnerai, en un temps propice, votre nom, de même que celui des membres de votre famille, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que vous ayez une année de réussite, ce qui implique également que chaque jour soit empli de son contenu propre et que la mission de chaque journée soit dévolue à une personne précise. Car, deux personnes ne peuvent être identiques et leurs missions diffèrent donc également.
Vous connaissez sûrement le dicton de mon beau-père, le Rabbi, rapporté par le calendrier Hayom Yom, selon lequel, malgré l’immense importance du pain, duquel il est dit : “ le pain restaure le cœur de l’homme ”, même le plus bas(1), celui qui a la possibilité d’enfiler des perles et des pierres précieuses, ne s’acquitte nullement de son obligation en confectionnant ce pain(2).
Il(3) écrivit cela dans une lettre qu’il adressa à un élève de la Yechiva, faisant réponse à l’annonce que ce dernier lui avait faite des études qu’il s’était fixé de la partie révélée de la Torah.
Il en découle un enseignement pour chacun d’entre nous, vous compris. Aussi importante que puisse être votre action pour renforcer le Judaïsme, en général, celle-ci ne vous acquitte en aucune façon de votre obligation. En effet, vous avez eu le mérite de grandir dans une famille ‘hassidique, une famille de ‘Hassidim ‘Habad. Jusqu’à un certain point, et même d’une manière certaine, vous avez goûté à la ‘Hassidout, à ses usages et à ses pratiques, dont l’un des principes fondamentaux est précisément la diffusion des sources qui, bien plus, doit être effectuée à l’extérieur.
Comme vous le savez, la ‘Hassidout ‘Habad considère que toute chose doit être intégrée profondément. Or, dans pratiquement tout ce que vous avez écrit, dans les périodiques et qu’il m’a été donné de lire, je n’ai pas vu que vous assumiez cette mission profonde et morale.
Bien entendu, je ne veux pas dire que vous devriez utiliser les journaux uniquement pour cela, car il est de nombreuses façons de mettre en pratique cette mission. Celui qui la mène à bien doit choisir la plus efficace et la plus stable. Je faisais uniquement remarquer que je ne vous ai pas vu faire usage de vos capacités d’une autre manière(4). De même, vos articles, auxquels je faisais référence, n’ont pas été utilisés pour diffuser les sources de la ‘Hassidout à l’extérieur.
Je suis convaincu qu’en méditant, même brièvement, à tout cela, vous découvrirez différentes façons de vous servir de vos facultés afin d’obtenir ce résultat. Ainsi, commentant le verset : “ Honore D.ieu par tes biens (Mehone’ha) ”, nos Sages disent : “ Ne lis pas Mehone’ha, par tes biens, mais Me’hone’ha, par ce que D.ieu t’a accordé ”(5).
Puisse D.ieu faire que vous meniez cette réflexion au plus vite. De la sorte, vous vous y engagerez sans tarder et vous connaîtrez la réussite, à la mesure du Saint béni soit-Il, Qui agit “ mesure pour mesure ”(6). A ceci, D.ieu ajoutera, pour vous et pour votre épouse, une grande satisfaction ‘hassidique de tous vos enfants et de vous-même.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Énoch, l’homme, peut également se lire Anouch, chétif, bas.
(2) Celui qui peut assumer une mission élevée ne peut se contenter de celle qui est plus sommaire.
(3) Le précédent Rabbi.
(4) Que la plus simple, celle qui ne met pas en avant la ‘Hassidout.
(5) Voir, à ce sujet, la lettre n°2982.
(6) De la manière dont l’homme agit envers Lui.