Lettre n° 3892
Par la grâce de D.ieu,
19 Mar’hechvan 5716,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Tsvi(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 17 ‘Hechvan, qui faisait suite à un silence particulièrement long. Or, ce courrier n’indique pas la raison de ce silence et, bien plus, vous ne précisez pas non plus de quelle manière vous vous êtes servi du mois de Tichri, qui a une portée générale, conditionnant toute l’année, qui est rassasié de tout le bien(2). Il appartient donc à l’homme de révéler ce bien pendant les autres mois de l’année. Puisse D.ieu faire que le manque soit uniquement dans votre lettre et dans les nouvelles que vous me donnez, mais que tout ceci a été pleinement accompli.
Vous me dites que l’on ne peut retenir le quorum pour la prière du soir, à la synagogue. Il serait bon de faire en sorte que l’on trouve une solution à cette situation. En effet, il ne s’agit pas là uniquement d’une question de prière publique, mais aussi du caractère fixe et solide de la synagogue, dont les membres et les voisins doivent savoir qu’elle est ouverte le plus souvent possible.
Comme vous le savez, on souhaitait et on demandait, dans les époques précédentes, qu’une synagogue soit ouverte toute la journée et toute la nuit, afin que ceux qui se trouvent à proximité sachent que, si l’on dispose de quelques minutes de temps libre, on doit les passer dans les quatre coudées de la prière ou en les consacrant à la consultation d’un livre. Spirituellement, cela est très important. On a pu observer et l’on observe encore ce qui en résulte, dans l’existence quotidienne.
J’ai, certes, été satisfait des différents cours que vous évoquez. Pour autant, je suis surpris qu’aucun d’entre eux ne porte sur les Hala’hot qui sont nécessaires au quotidien, comme je l’ai écrit à plusieurs ‘Hassidim(3). Au final, tel est bien l’objectif de l’homme, craindre D.ieu et respecter Ses Mitsvot.
Vous évoquez les luminaires(4) d’Israël. Vous savez sans doute que l’on trouve différents articles, à ce sujet, dans les Conversations avec les jeunes(5).
Je vous joins le Kovets Loubavitch, paru dernièrement. Vous en mettrez sûrement le contenu à la portée du plus grand nombre. Le mérite public dépend de vous.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav T. Shusterman. Voir, à son sujet, les lettres n°3009 et 4034.
(2) Voir, à ce sujet, les lettres n°3868 et 3882.
(3) Voir, à ce sujet, les lettres n°3515, 3898 et 4233.
(4) Les grands Sages.
(5) Le Rabbi cite à la fois la version Yiddich et la version anglaise de ce périodique.
19 Mar’hechvan 5716,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Tsvi(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 17 ‘Hechvan, qui faisait suite à un silence particulièrement long. Or, ce courrier n’indique pas la raison de ce silence et, bien plus, vous ne précisez pas non plus de quelle manière vous vous êtes servi du mois de Tichri, qui a une portée générale, conditionnant toute l’année, qui est rassasié de tout le bien(2). Il appartient donc à l’homme de révéler ce bien pendant les autres mois de l’année. Puisse D.ieu faire que le manque soit uniquement dans votre lettre et dans les nouvelles que vous me donnez, mais que tout ceci a été pleinement accompli.
Vous me dites que l’on ne peut retenir le quorum pour la prière du soir, à la synagogue. Il serait bon de faire en sorte que l’on trouve une solution à cette situation. En effet, il ne s’agit pas là uniquement d’une question de prière publique, mais aussi du caractère fixe et solide de la synagogue, dont les membres et les voisins doivent savoir qu’elle est ouverte le plus souvent possible.
Comme vous le savez, on souhaitait et on demandait, dans les époques précédentes, qu’une synagogue soit ouverte toute la journée et toute la nuit, afin que ceux qui se trouvent à proximité sachent que, si l’on dispose de quelques minutes de temps libre, on doit les passer dans les quatre coudées de la prière ou en les consacrant à la consultation d’un livre. Spirituellement, cela est très important. On a pu observer et l’on observe encore ce qui en résulte, dans l’existence quotidienne.
J’ai, certes, été satisfait des différents cours que vous évoquez. Pour autant, je suis surpris qu’aucun d’entre eux ne porte sur les Hala’hot qui sont nécessaires au quotidien, comme je l’ai écrit à plusieurs ‘Hassidim(3). Au final, tel est bien l’objectif de l’homme, craindre D.ieu et respecter Ses Mitsvot.
Vous évoquez les luminaires(4) d’Israël. Vous savez sans doute que l’on trouve différents articles, à ce sujet, dans les Conversations avec les jeunes(5).
Je vous joins le Kovets Loubavitch, paru dernièrement. Vous en mettrez sûrement le contenu à la portée du plus grand nombre. Le mérite public dépend de vous.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav T. Shusterman. Voir, à son sujet, les lettres n°3009 et 4034.
(2) Voir, à ce sujet, les lettres n°3868 et 3882.
(3) Voir, à ce sujet, les lettres n°3515, 3898 et 4233.
(4) Les grands Sages.
(5) Le Rabbi cite à la fois la version Yiddich et la version anglaise de ce périodique.