Lettre n° 3891

Par la grâce de D.ieu,
19 Mar’hechvan 5716,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre de la veille du Chabbat, avec ce qu’elle contenait. Je vous joins un recueil, dont le contenu vous servira sûrement pour ce que nous avons évoqué à maintes reprises, pour les paroles d’encouragement.

Les propos que je vais tenir ci-après n’ont pas toujours l’effet escompté. Néanmoins, je suis obligé de vous dire, au moins brièvement, que votre effort pour renforcer et développer la synagogue n’est pas du tout à la mesure de ce qu’il devrait être. Or, cette action, de votre part, est nécessaire pour votre propre bien, sans parler de celui de la synagogue. En conséquence, votre manière de concevoir cette question doit donc être radicalement modifiée.

Abandonnez donc tous les calculs et toutes les objections soulevées contre les membres de la communauté. Observez la situation telle qu’elle est et comprenez que telle est votre mission spirituelle et également matérielle. Si ces membres vous apportent leur aide, en la matière, vous devez leur être reconnaissant. Par contre, si quelqu’un ne vous aide pas autant que vous l’auriez souhaité, ceci, bien évidemment, ne justifie nullement que vous délaissiez ce qui vous concerne personnellement tout autant que ces membres.

Bien entendu, il n’y a pas lieu de régler vos comptes avec les autres et de leur manifester votre colère. Car, tout ceci est véritablement votre effort et non le leur. Ce point pourrait être plus largement développé.

Avec ma bénédiction de réussite en tout ce qui vient d’être dit,