Lettre n° 3862
Par la grâce de D.ieu,
8 Mar’hechvan 5716,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Aharon Morde’haï(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à la lettre dont vous avez commencé la rédaction à la veille de la fête de Soukkot. Vous envisagez l’organisation de cours pour les professeurs. Vous ne dites rien des journées d’étude(2) qui auraient dû avoir lieu en Tichri et je crains donc que celles-ci aient été encore une fois annulées.
Il est, bien entendu, particulièrement judicieux d’instaurer des cours pour les professeurs hassidiques. Toutefois, il faut se demander si, dans les circonstances actuelles, il est nécessaire que ces cours soient donnés par des Hassidim. Peut-être, parmi les cours existants, certains leur conviennent-ils, surtout si l’on expose aux organisateurs leurs besoins spécifiques, en précisant qu’ils concernent un groupe bien précis de personnes. Ils accepteront sans doute de prévoir des exposés spécifiques ou des aménagements de programme, en cas de besoin.
D’une part, les dépenses en seront considérablement réduites(3). De plus, cette manière de procéder aura un apport essentiel, puisque l’on percevra plus aisément un enseignement donné en présence d’autres personnes. Il ne sera donc pas nécessaire d’adjoindre à la classe ceux qui n’y ont pas réellement leur place, du fait des effectifs insuffisamment nombreux.
Autre point, qui est également important, si l’on s’intéresse à des cours déjà existants, il sera possible de commencer les études au plus vite. Il n’en sera pas de même s’il faut concevoir des cours particuliers.
A ce sujet, vous évoquez le nombre d’heures qu’il faut consacrer à cela et l’on peut, en effet, s’interroger, sur ce point. Où trouvera-t-on tant de temps libre? Chacun d’entre vous n’est-il pas occupé? Il est, bien entendu, inutile de vous préciser encore une fois que tout ceci ne dispense nullement les enseignants ‘hassidiques de se former et de se parfaire, dans toute la mesure du possible et au plus vite. Cette analyse porte uniquement sur la manière d’obtenir un tel résultat, dans les meilleurs délais et de manière efficace.
Avec ma bénédiction de réussite en tout ce qui vient d’être dit et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav A. M. Zilbershtrom, de Jérusalem. Voir, à son sujet, les lettres n°3403 et 4267.
(2) A ce sujet, voir également la lettre n°3931.
(3) Si l’on fréquente les cours existants au lieu d’en organiser de nouveaux.
8 Mar’hechvan 5716,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Aharon Morde’haï(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à la lettre dont vous avez commencé la rédaction à la veille de la fête de Soukkot. Vous envisagez l’organisation de cours pour les professeurs. Vous ne dites rien des journées d’étude(2) qui auraient dû avoir lieu en Tichri et je crains donc que celles-ci aient été encore une fois annulées.
Il est, bien entendu, particulièrement judicieux d’instaurer des cours pour les professeurs hassidiques. Toutefois, il faut se demander si, dans les circonstances actuelles, il est nécessaire que ces cours soient donnés par des Hassidim. Peut-être, parmi les cours existants, certains leur conviennent-ils, surtout si l’on expose aux organisateurs leurs besoins spécifiques, en précisant qu’ils concernent un groupe bien précis de personnes. Ils accepteront sans doute de prévoir des exposés spécifiques ou des aménagements de programme, en cas de besoin.
D’une part, les dépenses en seront considérablement réduites(3). De plus, cette manière de procéder aura un apport essentiel, puisque l’on percevra plus aisément un enseignement donné en présence d’autres personnes. Il ne sera donc pas nécessaire d’adjoindre à la classe ceux qui n’y ont pas réellement leur place, du fait des effectifs insuffisamment nombreux.
Autre point, qui est également important, si l’on s’intéresse à des cours déjà existants, il sera possible de commencer les études au plus vite. Il n’en sera pas de même s’il faut concevoir des cours particuliers.
A ce sujet, vous évoquez le nombre d’heures qu’il faut consacrer à cela et l’on peut, en effet, s’interroger, sur ce point. Où trouvera-t-on tant de temps libre? Chacun d’entre vous n’est-il pas occupé? Il est, bien entendu, inutile de vous préciser encore une fois que tout ceci ne dispense nullement les enseignants ‘hassidiques de se former et de se parfaire, dans toute la mesure du possible et au plus vite. Cette analyse porte uniquement sur la manière d’obtenir un tel résultat, dans les meilleurs délais et de manière efficace.
Avec ma bénédiction de réussite en tout ce qui vient d’être dit et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav A. M. Zilbershtrom, de Jérusalem. Voir, à son sujet, les lettres n°3403 et 4267.
(2) A ce sujet, voir également la lettre n°3931.
(3) Si l’on fréquente les cours existants au lieu d’en organiser de nouveaux.