Lettre n° 3820

Par la grâce de D.ieu,
12 Tichri 5716,
Brooklyn,

Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav ‘Haïm Hillel(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre demande de bénédiction pour cette personne(2). J’en donnerai lecture, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.

Il faudrait lui expliquer, de la manière qui convient, que ce qui lui arrive fait allusion à l’affirmation de nos Sages selon laquelle “ la royauté terrestre est à l’image de la royauté céleste ”. Le sentiment que lui inspire un jugement prononcé par les hommes doit, a fortiori, lui fournir une indication sur l’état d’esprit qui aurait dû prévaloir pendant les dix jours séparant Roch Hachana de Yom Kippour.

D.ieu, dans Sa grande bonté, considérant que le comportement pendant ces dix jours n’a pas été ce qu’il devait être, lui fait une allusion à cela en provoquant un jugement rendu par les hommes. Cette allusion sera donc suffisante, comme le souligne le Ari Zal, commentant le verset “ Il tendra la joue à celui qui le frappe et se rassasiera de honte ”. En l'occurrence, cette honte suffira pour s’acquitter de son obligation.

Puisse D.ieu faire que cette personne donne de bonnes nouvelles de ce qui la concerne, en particulier de son ajout à la Torah, partie révélée et ‘Hassidout, de même que de sa pratique des Mitsvot.

Avec ma bénédiction, à l’occasion de la fête(3),

Notes

(1) Le Rav H. H. Azimov, de Paris. Voir, à son sujet, les lettres n°3587 et 4180.
(2) Vraisemblablement déférée devant un tribunal.
(3) De Soukkot.