Lettre n° 3815
Par la grâce de D.ieu,
7 Tichri 5716,
Brooklyn,
Au Rav Yehouda Segal(1),
Je vous salue et vous bénis,
Vous(2) me demandez si un disciple a le droit de prononcer le nom de son maître, en lui décernant un titre d'honneur. Les détails et les différents avis, à ce sujet, sont mentionnés dans le Choul'han Arou'h, Yoré Déa, chapitre 242, paragraphe 15 et dans les commentaires de ce texte.
L'habitude des 'Hassidim, concernant leur Rabbi, est d'adopter une attitude très rigoriste, en la matière, y compris lorsque celui-ci n'est pas présent. Une telle pratique est, en apparence, permise sans le moindre doute. néanmoins, cet usage ancien est également fondé. De plus, il n'est pas uniquement la marque d'une position plus stricte. En effet, le paragraphe 16, à la même référence, précise que "l'on s'efforce de ne pas le traiter comme toutes les autres personnes".
En conséquence, si l'on applique cette permission à son Rabbi, en le traitant "comme tout autre Rabbi", on entre effectivement dans le cadre de ce qui est interdit au paragraphe 16. Et, qu'importe si on le fait en saluant, en parlant ou en écrivant.
Certes, on trouve les expressions "Moché, mon maître"(3) et "Abba(4) Halafta"(5). Celles-ci sont précisément l'origine de la permission donnée au paragraphe 15. Pour autant, Yochoua n'appela aucun autre homme "mon maître" et Rabbi Yochoua n'appela personne d'autre Abba(6). Cela est bien évident et ne sera pas développé ici. Néanmoins, j'ai approfondi cette analyse, par ailleurs.
Notes
(1) De Tel Aviv. Peut-être s'agit-il du destinataire de la lettre n°4045.
(2) Ceci fut noté par le Rabbi, en post-scriptum à une lettre du secrétariat du Rabbi, adressée au Rav Segal.
(3) Ces mots furent dits par Yochoua, disciple de Moché, qui prononça donc bien le nom de son maître.
(4) Père.
(5) De même, Rabbi Yossi était le fils de Rabbi Halafta, qu'il appelait donc Abba, père, tout en mentionnant son nom.
(6) Le premier réservait ce titre à Moché et le second, à son père. De la sorte, l’un et l’autre ne leur manquaient pas de respect.
3815*
Par la grâce de D.ieu,
7 Tichri 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 3 Tichri, dans laquelle vous me parlez d'une certaine personne. Comme vous me le précisez, d'aucuns disent qu'on lui a jeté un sort, ce qu'à D.ieu ne plaise. Vous me demandez ce que j'en pense.
Vous direz à cette femme d'oublier complètement tout cela. Elle prendra l'engagement d'appliquer scrupuleusement les Mitsvot du Tout Puissant, en général, celles qui sont confiées aux femmes, en particulier, surtout les lois de la pureté familiale, de la Nidda, de l'examen de pureté, de l'immersion dans un bain rituel conforme et non rempli d'eau courante.
Par ailleurs, elle recevra également beaucoup d'invités, en fonction de ses possibilités. Son mari fera vérifier ses Tefillin et les Mezouzot de leur maison, pour s'assurer qu'elles soient cachères, conformément à la Hala'ha. Chaque matin de semaine, avant Cha'harit, il donnera quelques pièces à la prière.
S'ils décident de faire tout cela d'un cœur entier et le mettent immédiatement en pratique, le Roi, Roi des rois, le Saint béni soit-Il les protégera de tout ennui et de toute souffrance, ce qu'à D.ieu ne plaise. Ils éduqueront leurs enfants à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions.
Avec ma bénédiction, afin que vous soyez définitivement scellé pour une bonne année et que vous donniez de bonnes nouvelles de tout cela,
7 Tichri 5716,
Brooklyn,
Au Rav Yehouda Segal(1),
Je vous salue et vous bénis,
Vous(2) me demandez si un disciple a le droit de prononcer le nom de son maître, en lui décernant un titre d'honneur. Les détails et les différents avis, à ce sujet, sont mentionnés dans le Choul'han Arou'h, Yoré Déa, chapitre 242, paragraphe 15 et dans les commentaires de ce texte.
L'habitude des 'Hassidim, concernant leur Rabbi, est d'adopter une attitude très rigoriste, en la matière, y compris lorsque celui-ci n'est pas présent. Une telle pratique est, en apparence, permise sans le moindre doute. néanmoins, cet usage ancien est également fondé. De plus, il n'est pas uniquement la marque d'une position plus stricte. En effet, le paragraphe 16, à la même référence, précise que "l'on s'efforce de ne pas le traiter comme toutes les autres personnes".
En conséquence, si l'on applique cette permission à son Rabbi, en le traitant "comme tout autre Rabbi", on entre effectivement dans le cadre de ce qui est interdit au paragraphe 16. Et, qu'importe si on le fait en saluant, en parlant ou en écrivant.
Certes, on trouve les expressions "Moché, mon maître"(3) et "Abba(4) Halafta"(5). Celles-ci sont précisément l'origine de la permission donnée au paragraphe 15. Pour autant, Yochoua n'appela aucun autre homme "mon maître" et Rabbi Yochoua n'appela personne d'autre Abba(6). Cela est bien évident et ne sera pas développé ici. Néanmoins, j'ai approfondi cette analyse, par ailleurs.
Notes
(1) De Tel Aviv. Peut-être s'agit-il du destinataire de la lettre n°4045.
(2) Ceci fut noté par le Rabbi, en post-scriptum à une lettre du secrétariat du Rabbi, adressée au Rav Segal.
(3) Ces mots furent dits par Yochoua, disciple de Moché, qui prononça donc bien le nom de son maître.
(4) Père.
(5) De même, Rabbi Yossi était le fils de Rabbi Halafta, qu'il appelait donc Abba, père, tout en mentionnant son nom.
(6) Le premier réservait ce titre à Moché et le second, à son père. De la sorte, l’un et l’autre ne leur manquaient pas de respect.
3815*
Par la grâce de D.ieu,
7 Tichri 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 3 Tichri, dans laquelle vous me parlez d'une certaine personne. Comme vous me le précisez, d'aucuns disent qu'on lui a jeté un sort, ce qu'à D.ieu ne plaise. Vous me demandez ce que j'en pense.
Vous direz à cette femme d'oublier complètement tout cela. Elle prendra l'engagement d'appliquer scrupuleusement les Mitsvot du Tout Puissant, en général, celles qui sont confiées aux femmes, en particulier, surtout les lois de la pureté familiale, de la Nidda, de l'examen de pureté, de l'immersion dans un bain rituel conforme et non rempli d'eau courante.
Par ailleurs, elle recevra également beaucoup d'invités, en fonction de ses possibilités. Son mari fera vérifier ses Tefillin et les Mezouzot de leur maison, pour s'assurer qu'elles soient cachères, conformément à la Hala'ha. Chaque matin de semaine, avant Cha'harit, il donnera quelques pièces à la prière.
S'ils décident de faire tout cela d'un cœur entier et le mettent immédiatement en pratique, le Roi, Roi des rois, le Saint béni soit-Il les protégera de tout ennui et de toute souffrance, ce qu'à D.ieu ne plaise. Ils éduqueront leurs enfants à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions.
Avec ma bénédiction, afin que vous soyez définitivement scellé pour une bonne année et que vous donniez de bonnes nouvelles de tout cela,