Lettre n° 3802

Par la grâce de D.ieu,
Jours de Seli'hot 5715,
Brooklyn, New York,

Au distingué 'Hassid qui craint D.ieu,
Le Rav Touvya(1),

Je vous bénis et vous salue,

J'ai bien reçu votre lettre et votre demande de bénédiction.

A l'occasion de la nouvelle année, qui approche, pour nous et pour tout Israël, pour le bien et pour la bénédiction, je vous adresse, par la présente, ma bénédiction, pour vous et pour tous les vôtres, afin que vous soyez inscrits et scellés pour une bonne et douce année, matériellement et spirituellement.

Avec ma bénédiction,

M. Schneerson,

Vous évoquez la possibilité d'établir un compte en fonction des dates des non-Juifs(2). Je ne sais pas quelle est, en la matière, la coutume de Jérusalem. En nos pays, en revanche, nous le faisons sans problème, lorsque cela est nécessaire ou bien pour une raison quelconque.

Il semble qu'à l'époque, on avait une autre coutume, comme l'indiquent les responsa du Maharam Shik, Yoré Déa, paragraphe 171 et les responsa Peri Ha Sadé, tome 1, chapitre 3. C'est la raison pour laquelle ces textes demandent de ne pas changer les dates.

Néanmoins, peut-on imaginer quelqu'un de plus grand que le Ramah, dans ses responsa, chapitre 51, Rabbi Akiva Eiger et le 'Hatam Sofer, dans Iguerot Sofrim, pages 93 et 105, les responsa 'Hatam Sofer Even Ha Ezer, tome 1, chapitre 43 et d'autres encore, qui sont cités par le Colbo sur le deuil, du Rav Greenwald, à la page 381(3)?

Notes

(1) Le Rav T. Blau, de Jérusalem.
(2) De faire référence à l'ère vulgaire.
(3) Qui permettent de citer une date de l'ère vulgaire.