Lettre n° 3751

Par la grâce de D.ieu,
7 Elloul 5715,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je voudrais répéter encore une fois l'idée que j'ai développée dans plusieurs lettres, adressées aux 'Hassidim et aux institutions. Dans la pratique, il est inconcevable que la survie d'une institution entraîne la disparition de la seconde.

La pérennité d'une institution 'Habad est donc totalement indépendante de la situation générale du mouvement 'Habad, en Terre Sainte. Cet élément ne doit donc pas être pris en compte. A fortiori, ceux qui appartiennent à cette institution ne doivent-ils pas se préoccuper d'améliorer le sort de 'Habad, dans sa globalité, en Terre Sainte.

Tout d'abord, une telle conception n'est pas acceptable pour des raisons morales. Même au sens le plus simple, celui qui se demande actuellement ce qui se passera demain ou après-demain, qui souhaite tenir compte également de ce qu'il advient à l'extérieur de ses quatre coudées, au sens strict, parviendra à la conclusion qu'une telle manière de voir les choses est dommageable, bien plus qu'elle met en danger l'institution dont la direction l'a adoptée.

En conséquence, si cette petite Yechiva considère uniquement son bénéfice et ce que cela lui rapportera immédiatement, elle peut effectivement prier et prolonger cette prière, jusqu'à ce que tout ce qui vient d'être décrit se réalise, ce qu'à D.ieu ne plaise. Peut-être, grâce à tout cela, changera-t-elle d'optique, un peu avant.

Avec ma bénédiction afin que vous donniez de bonnes nouvelles de tout cela, que vous soyez inscrit et scellé pour une bonne année,