Lettre n° 3727

Par la grâce de D.ieu,
22 Mena’hem Av 5715,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre demande de bénédiction et je suis surpris que, pour vous également, il soit nécessaire de souligner, à maintes reprises, à quel point il est plus important de joindre, à une telle demande, une Tsédaka spirituelle(1) plutôt qu’une Tsédaka matérielle(2).

Certes, Iguéret Hakodech, de l’Admour Hazaken, explique que la Tsédaka matérielle a l’effet le plus concret. Néanmoins, j'entends par Tsédaka spirituelle tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, en général, l’influence que l’on exerce sur son prochain, dans ces domaines, en particulier. Or, vous ne dites rien de tout cela, dans vos lettres. Et, puisse D.ieu faire que le fait que vous n’écriviez pas, à ce sujet, ne soit pas le signe d’un manque, en la matière.

Je ne vous demande pas tout cela uniquement pour faire connaître vos bonnes actions dans un autre endroit, même si cela est aussi une Mitsva, puisque vous provoquez ainsi la joie de votre prochain. Néanmoins, il s’agit avant tout, en vous demandant d’écrire à un autre Juif pour lui décrire ce que vous avez accompli, de vous apporter la force et le courage de faire encore plus. On peut vérifier concrètement qu’il en est bien ainsi et aucune autre preuve n’est donc nécessaire.

Avec ma bénédiction,

M. Schneerson,

Notes

(1) Une bonne résolution.
(2) Un don.