Lettre n° 3696

Par la grâce de D.ieu,
5 Mena'hem Av 5715,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 28 Tamouz, dans laquelle vous me dites que la réception du courrier que je vous ai adressé vous a motivé, que vous avez, par la suite, conservé cette motivation, pendant un certain temps, dans l'étude de la Torah, la prière et dans votre comportement. Puis, vous vous êtes affaibli. Depuis, vous connaissez des hauts et des bas, de sorte que le désespoir l'emporte.

J'ai déjà écrit à quelques jeunes gens, se trouvant dans la même situation, pour leur rappeler que différents passages du Tanya répondent à cette question, en particulier à partir du chapitre 27. De façon générale, le désespoir et la recherche de miracles, en tout ce qui concerne la lutte contre le mauvais penchant, ne sont que des stratagèmes et des incitations de ce dernier.

Le moyen le plus efficace est donc de ne pas engager le dialogue avec le mauvais penchant, de se renforcer dans les trois domaines du service de D.ieu que sont la Torah, la prière et plus généralement les Mitsvot, les bonnes actions. En le faisant avec ardeur et empressement, on a la certitude de réduire l'obscurité, puis de la repousser.

Il est dommage de perdre du temps à discuter de tout cela. Et, si, en outre, vous utilisiez votre capacité d'exercer une influence sur les autres envers les plus jeunes, afin de les rapprocher du service de D.ieu, vous obtiendriez de D.ieu une aide accrue.

Vous gardez sûrement les trois études qui concernent chacun, instaurées par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Celles-ci portent sur le 'Houmach, les Tehilim, le Tanya et elles sont bien connues. De plus, vous donnez sûrement une ou deux pièces à la Tsédaka, chaque jour de semaine, avant la prière. Que D.ieu vous accorde la réussite.

Avec ma bénédiction,