Lettre n° 3695
Par la grâce de D.ieu,
3 Mena’hem Av 5715,
Brooklyn,
Aux membres de la communauté et à ceux
qui prient dans la maison d’étude,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai eu de vos nouvelles et de celle de votre synagogue, avec plaisir, par le grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, empli d’empressement, lequel m’a également fait part des cours publics(1).
Que D.ieu vous accorde la réussite, de sorte que votre synagogue mette en pratique la Hala’ha de notre Torah, Torah de vie. En effet, pour tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, on doit introduire un ajout, sans cesse et nos Sages soulignent que “ l’on connaît l’élévation, dans le domaine de la Sainteté ”. La Torah donne, en outre, l’assurance que “ à quiconque ajoute(2), on ajoute(3) ”. On obtient ainsi de D.ieu une bénédiction accrue, pour tous les membres, tous ceux qui prient dans cet endroit, en tous leurs besoins et en ceux des membres de leur famille, matériellement et spirituellement.
En m’entretenant avec le Rav Chlita, à propos de la sainteté du Temple que l’on doit retrouver dans une synagogue, qui est un “ petit Sanctuaire ” et de l’importance d’une haute séparation(4), j’ai été surpris de comprendre, par ce qu’il disait, qu’il y a, en la matière, un certaine faiblesse chez quelques personnes priant dans votre synagogue.
Je suis convaincu que cette faiblesse est uniquement imputable au fait que l’on n’a pas bien expliqué l’importance de cette question, que l'on n'a pas souligné à quel point elle affecte, tôt ou tard, la pérennité de la synagogue et le bonheur de ses membres.
Le Rav Chlita et les autres membres de la synagogue trouveront sûrement les mots qui conviennent pour expliquer tout cela, pour que soit prise par tous la ferme décision qu’une telle séparation, conforme à la Hala’ha, est une nécessité, qu'elle doit être faite de la meilleure façon.
Néanmoins, pour renforcer tout cela, je veux également écrire quelques lignes, à ce sujet.
Dans différents domaines, on observe la situation de manière plus claire lorsqu’on en applique les termes à sa propre personne, de façon concrète. Ainsi, on peut imaginer qu’un homme, de chair et d’os, ait besoin d’un service qui lui soit rendu par quelqu’un d’autre, même si ce besoin n’est pas très fort. De façon générale, deux personnes ne peuvent avoir des idées strictement identiques. Et, l'on peut toujours trouver une autre personne, plus haut placée ou même se passer totalement du service rendu par quelqu’un d’autre.
Malgré tout cela, chacun comprend clairement que celui qui rend un service ne peut pas, dans un premier temps, humilier son interlocuteur, aller à l’encontre de sa volonté, puis, tout de suite après cela, lui dire qu’après de telles actions, il souhaite lui rendre un service et c’est pour cela qu’il lui rend visite.
La synagogue est un lieu de prière, dans laquelle on se réunit pour exprimer sa foi en le fait que D.ieu, Créateur du monde, Qui le dirige, satisfait les besoins de chacun, guérit toute chair. Chacun, avec les membres de sa famille, veut être certain qu’il obtiendra la satisfaction de ses besoins, tout ce qui lui est nécessaire. On a conscience que tout dépend du Saint béni soit-Il et l’on se rend donc à la synagogue. Là, on demande à D.ieu : “ Ecoute notre voix, aie pitié de nous, accueille notre prière avec miséricorde et bienveillance ”.
En revanche, lorsque celui qui implore D.ieu le fait d’une manière qui va à l’encontre de Sa Volonté, telle qu’Il nous l’a exprimée dans sa sainte Torah, bien plus, quand il fait tout ce qui provoque la colère de D.ieu dans un endroit qui est appelé maison de prière, quand il lui dit : “ Tu as demandé qu’une synagogue soit agencée d’une certaine manière, que les prières y soient prononcées d’une façon précise. Nous n'en tenons aucun compte et nous Te le montrerons. Nous irons à l’encontre de Ta Volonté, afin de susciter Ta colère. Par la suite, nous aurons suffisamment d’impudence pour Te dire : Guéris-nous et nous serons en bonne santé, bénis pour nous cette année, bénis-nous notre Père ”.
Une brève réflexion à tout ce qui vient d’être dit ne laissera aucun doute sur ce qu'est la synagogue, en général et sur la nécessité d’y placer une séparation, en particulier.
En ces jours, nous nous lamentons de la destruction du Temple et de l’exil. Or, nous affirmons que : “ c’est à cause de nos fautes que nous avons été renvoyés de notre terre ”. On peut en conclure que la délivrance dépend de la réparation de nos fautes. Que D.ieu accorde donc à chacun et chacune d’entre nous, au sein de tout le peuple juif, un enthousiasme accru pour la pratique des Mitsvot de la meilleure façon, dans le domaine personnel et, a fortiori, en ce qui est public.
Car, il y a bien là un moyen de sanctifier publiquement le Nom de D.ieu. De la sorte, on peut hâter la délivrance véritable et complète, par notre juste Machia’h, très bientôt et de nos jours.
Avec ma bénédiction pour chacun et chacune, matériellement et spirituellement,
Notes
(1) De Torah, qui sont donnés dans cette synagogue.
(2) Des efforts.
(3) Des bénédictions.
(4) Entre les hommes et les femmes. Voir, à ce sujet, la lettre n°3453.
3 Mena’hem Av 5715,
Brooklyn,
Aux membres de la communauté et à ceux
qui prient dans la maison d’étude,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai eu de vos nouvelles et de celle de votre synagogue, avec plaisir, par le grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, empli d’empressement, lequel m’a également fait part des cours publics(1).
Que D.ieu vous accorde la réussite, de sorte que votre synagogue mette en pratique la Hala’ha de notre Torah, Torah de vie. En effet, pour tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, on doit introduire un ajout, sans cesse et nos Sages soulignent que “ l’on connaît l’élévation, dans le domaine de la Sainteté ”. La Torah donne, en outre, l’assurance que “ à quiconque ajoute(2), on ajoute(3) ”. On obtient ainsi de D.ieu une bénédiction accrue, pour tous les membres, tous ceux qui prient dans cet endroit, en tous leurs besoins et en ceux des membres de leur famille, matériellement et spirituellement.
En m’entretenant avec le Rav Chlita, à propos de la sainteté du Temple que l’on doit retrouver dans une synagogue, qui est un “ petit Sanctuaire ” et de l’importance d’une haute séparation(4), j’ai été surpris de comprendre, par ce qu’il disait, qu’il y a, en la matière, un certaine faiblesse chez quelques personnes priant dans votre synagogue.
Je suis convaincu que cette faiblesse est uniquement imputable au fait que l’on n’a pas bien expliqué l’importance de cette question, que l'on n'a pas souligné à quel point elle affecte, tôt ou tard, la pérennité de la synagogue et le bonheur de ses membres.
Le Rav Chlita et les autres membres de la synagogue trouveront sûrement les mots qui conviennent pour expliquer tout cela, pour que soit prise par tous la ferme décision qu’une telle séparation, conforme à la Hala’ha, est une nécessité, qu'elle doit être faite de la meilleure façon.
Néanmoins, pour renforcer tout cela, je veux également écrire quelques lignes, à ce sujet.
Dans différents domaines, on observe la situation de manière plus claire lorsqu’on en applique les termes à sa propre personne, de façon concrète. Ainsi, on peut imaginer qu’un homme, de chair et d’os, ait besoin d’un service qui lui soit rendu par quelqu’un d’autre, même si ce besoin n’est pas très fort. De façon générale, deux personnes ne peuvent avoir des idées strictement identiques. Et, l'on peut toujours trouver une autre personne, plus haut placée ou même se passer totalement du service rendu par quelqu’un d’autre.
Malgré tout cela, chacun comprend clairement que celui qui rend un service ne peut pas, dans un premier temps, humilier son interlocuteur, aller à l’encontre de sa volonté, puis, tout de suite après cela, lui dire qu’après de telles actions, il souhaite lui rendre un service et c’est pour cela qu’il lui rend visite.
La synagogue est un lieu de prière, dans laquelle on se réunit pour exprimer sa foi en le fait que D.ieu, Créateur du monde, Qui le dirige, satisfait les besoins de chacun, guérit toute chair. Chacun, avec les membres de sa famille, veut être certain qu’il obtiendra la satisfaction de ses besoins, tout ce qui lui est nécessaire. On a conscience que tout dépend du Saint béni soit-Il et l’on se rend donc à la synagogue. Là, on demande à D.ieu : “ Ecoute notre voix, aie pitié de nous, accueille notre prière avec miséricorde et bienveillance ”.
En revanche, lorsque celui qui implore D.ieu le fait d’une manière qui va à l’encontre de Sa Volonté, telle qu’Il nous l’a exprimée dans sa sainte Torah, bien plus, quand il fait tout ce qui provoque la colère de D.ieu dans un endroit qui est appelé maison de prière, quand il lui dit : “ Tu as demandé qu’une synagogue soit agencée d’une certaine manière, que les prières y soient prononcées d’une façon précise. Nous n'en tenons aucun compte et nous Te le montrerons. Nous irons à l’encontre de Ta Volonté, afin de susciter Ta colère. Par la suite, nous aurons suffisamment d’impudence pour Te dire : Guéris-nous et nous serons en bonne santé, bénis pour nous cette année, bénis-nous notre Père ”.
Une brève réflexion à tout ce qui vient d’être dit ne laissera aucun doute sur ce qu'est la synagogue, en général et sur la nécessité d’y placer une séparation, en particulier.
En ces jours, nous nous lamentons de la destruction du Temple et de l’exil. Or, nous affirmons que : “ c’est à cause de nos fautes que nous avons été renvoyés de notre terre ”. On peut en conclure que la délivrance dépend de la réparation de nos fautes. Que D.ieu accorde donc à chacun et chacune d’entre nous, au sein de tout le peuple juif, un enthousiasme accru pour la pratique des Mitsvot de la meilleure façon, dans le domaine personnel et, a fortiori, en ce qui est public.
Car, il y a bien là un moyen de sanctifier publiquement le Nom de D.ieu. De la sorte, on peut hâter la délivrance véritable et complète, par notre juste Machia’h, très bientôt et de nos jours.
Avec ma bénédiction pour chacun et chacune, matériellement et spirituellement,
Notes
(1) De Torah, qui sont donnés dans cette synagogue.
(2) Des efforts.
(3) Des bénédictions.
(4) Entre les hommes et les femmes. Voir, à ce sujet, la lettre n°3453.