Lettre n° 3693
Par la grâce de D.ieu,
2 Mena’hem Av 5715,
Brooklyn,
Au jeune homme, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Chalom Dov(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 25 Tamouz. Il est bien évident que vous(2) devez redoubler d’ardeur dans votre action, élargir l’éducation sacrée sans vous préoccuper des obstacles qui sont dressés par ces personnes, s’opposant à vous. Il serait bon d'appliquer ce que j’évoquais dans mes précédents courriers, c’est-à-dire de ne pas disperser vos forces en prenant en charge ce qui n’est pas votre mission première et essentielle.
Puisse D.ieu faire que vous connaissiez la réussite, que vous grandissiez la Torah, avec une crainte de D.ieu pure. Ainsi, vous pourrez l’étudier en mettant en pratique les termes de la promesse selon laquelle “ pour celui qui en a la mérite, elle est un élixir de vie ”.
Concernant les boîtiers(3), dont les dimensions doivent être de deux doigts sur deux doigts, vous consulterez le Chiyoureï Torah, du Rav Naé. Ces dimensions correspondent effectivement à notre coutume et le Tanya en fait également mention, dans Iguéret Hakodech, au chapitre 10, page 115a.
A propos de l’étude que l’on fixe, à la date anniversaire du décès(4), lorsque celui-ci est le 9 Av(5), voici comment il convient de pratiquer. Jusqu’au milieu du jour, l’étude de la Michna qui suit la prière portera sur les chapitres que l’on sait des traités Taanit et Moed Kattan. Dans la seconde moitié du jour, en revanche, on fera comme pour toutes les autres études fixées, c’est-à-dire que celui qui les apprend tout au long de l’année pourra le faire également, le 9 Av. Vous consulterez le Hayom Yom, à cette date.
Pour ce qui est du fait de se rendre au cimetière(6), cette pratique est effectivement citée dans les livres, mais je n’ai jamais vu mon beau-père, le Rabbi, le faire. L’une des raisons en est peut-être l’impossibilité, en ce jour, de se tremper, au préalable, au Mikwé. J’ai trouvé une telle explication dans le Nimoukeï Ora’h ‘Haïm, du Rabbi de Munkatch, au chapitre 559. Celui-ci dit aussi que certains s’y rendent, mais restent à l’extérieur de son enceinte. Toutefois, je n’ai pas vu mon beau-père, le Rabbi, pratiquer de cette façon non plus.
On peut également expliquer cet usage en fonction de ce qui est dit par différents textes, c’est-à-dire l’affirmation que la vision, l’observation d’un cimetière suscite un lien(7), ce qui est fait, en l’occurrence, sans que l'on se soit rendu au Mikwé.
Avec ma bénédiction et en saluant tous vos amis,
Notes
(1) Le Rav C. D. Lipchitz. Voir, à son sujet, la lettre n°1574.
(2) Les membres des Peïlim, “ groupe d’action du camp de la Torah ”.
(3) Des Tefillin.
(4) Pour l’élévation de l’âme de celui dont on célèbre l’anniversaire.
(5) Date à laquelle il est interdit d’étudier la Torah.
(6) Le 9 Av.
(7) Comme si l'on y entrait.
2 Mena’hem Av 5715,
Brooklyn,
Au jeune homme, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Chalom Dov(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 25 Tamouz. Il est bien évident que vous(2) devez redoubler d’ardeur dans votre action, élargir l’éducation sacrée sans vous préoccuper des obstacles qui sont dressés par ces personnes, s’opposant à vous. Il serait bon d'appliquer ce que j’évoquais dans mes précédents courriers, c’est-à-dire de ne pas disperser vos forces en prenant en charge ce qui n’est pas votre mission première et essentielle.
Puisse D.ieu faire que vous connaissiez la réussite, que vous grandissiez la Torah, avec une crainte de D.ieu pure. Ainsi, vous pourrez l’étudier en mettant en pratique les termes de la promesse selon laquelle “ pour celui qui en a la mérite, elle est un élixir de vie ”.
Concernant les boîtiers(3), dont les dimensions doivent être de deux doigts sur deux doigts, vous consulterez le Chiyoureï Torah, du Rav Naé. Ces dimensions correspondent effectivement à notre coutume et le Tanya en fait également mention, dans Iguéret Hakodech, au chapitre 10, page 115a.
A propos de l’étude que l’on fixe, à la date anniversaire du décès(4), lorsque celui-ci est le 9 Av(5), voici comment il convient de pratiquer. Jusqu’au milieu du jour, l’étude de la Michna qui suit la prière portera sur les chapitres que l’on sait des traités Taanit et Moed Kattan. Dans la seconde moitié du jour, en revanche, on fera comme pour toutes les autres études fixées, c’est-à-dire que celui qui les apprend tout au long de l’année pourra le faire également, le 9 Av. Vous consulterez le Hayom Yom, à cette date.
Pour ce qui est du fait de se rendre au cimetière(6), cette pratique est effectivement citée dans les livres, mais je n’ai jamais vu mon beau-père, le Rabbi, le faire. L’une des raisons en est peut-être l’impossibilité, en ce jour, de se tremper, au préalable, au Mikwé. J’ai trouvé une telle explication dans le Nimoukeï Ora’h ‘Haïm, du Rabbi de Munkatch, au chapitre 559. Celui-ci dit aussi que certains s’y rendent, mais restent à l’extérieur de son enceinte. Toutefois, je n’ai pas vu mon beau-père, le Rabbi, pratiquer de cette façon non plus.
On peut également expliquer cet usage en fonction de ce qui est dit par différents textes, c’est-à-dire l’affirmation que la vision, l’observation d’un cimetière suscite un lien(7), ce qui est fait, en l’occurrence, sans que l'on se soit rendu au Mikwé.
Avec ma bénédiction et en saluant tous vos amis,
Notes
(1) Le Rav C. D. Lipchitz. Voir, à son sujet, la lettre n°1574.
(2) Les membres des Peïlim, “ groupe d’action du camp de la Torah ”.
(3) Des Tefillin.
(4) Pour l’élévation de l’âme de celui dont on célèbre l’anniversaire.
(5) Date à laquelle il est interdit d’étudier la Torah.
(6) Le 9 Av.
(7) Comme si l'on y entrait.