Lettre n° 3688
Par la grâce de D.ieu,
1er Mena’hem Av 5715,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Aharon(1),
Je vous salue et vous bénis,
Nous avons bien reçu votre lettre du 16 Tamouz. Je vous remercie de m’adresser une photographie des élèves des écoles Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch de votre ville(2).
Vous m’annoncez que vous avez organisé une réunion ‘hassidique pour la fête de la libération des 12 et 13 Tamouz, celle du chef d’Israël, de notre délivrance et de la liberté de notre âme. Je vous remercie pour cette bonne nouvelle. Sans doute s’efforce-t-on de faire en sorte que l’encouragement en résultant soit conservé, tout au long de l’année, d'une manière concrète. En effet, dit le Midrach, “ l’action concrète est essentielle et non la théorie ”.
Vous me parlez d'un homme, résidant à Bechar, qui vous a raconté ce qui est arrivé à son fils, lequel aura une longue vie. Il faut lui expliquer qu'il n'y a nullement là une intervention des démons, ce qu'à D.ieu ne plaise, mais uniquement un problème de santé physique. Or, celle-ci est directement liée à la situation morale. Néanmoins, il faut également avoir recours aux voies de la nature et, pour cela, cet homme fera vérifier les Mezouzot de sa maison et également ses Tefillin, non pas uniquement les boîtiers, dans leur apparence extérieure, mais aussi, les parchemins, afin de s'assurer qu'ils sont bien conformes à la Hala'ha.
De même, la mère de cet enfant adoptera un comportement pudique. Elle appliquera, en particulier, les lois de la pureté familiale. Avant d'allumer les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes, de même que dans la semaine, les lundis et jeudis matins, elle donnera quelques francs à la Tsédaka. Le fils portera un Talith Katan et il s'efforcera de se couvrir la tête. De plus, les parents consulteront un médecin spécialiste dans ce domaine, se trouvant dans une grande ville. Ils se conformeront à sa prescription.
Que D.ieu leur accorde le mérite et la réussite de conduire cet enfant à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, dans l'intégrité.
Vous me parlez également d'un homme qui souffre des cils. Celui-ci consultera un médecin spécialiste et il se conformera à sa prescription. De même, il fera vérifier ses Tefillin et, à l'avenir, il respectera scrupuleusement le Kiddouch et le Havdala(3).
Conformément à votre demande, tous ces noms seront mentionnés près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, chef d'Israël, afin que chacun obtienne la satisfaction de ses besoins. Lorsque vous aurez de bonnes nouvelles, les concernant, vous ne manquerez pas de me les faire connaître.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Le Rav A. Ben Hamou. Voir, à son sujet, la lettre n°2267.
(2) Au Maroc.
(3) Qui sont directement liés à la clarté des yeux. Voir, à ce sujet, les lettres n°2556 et 3757.
1er Mena’hem Av 5715,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Aharon(1),
Je vous salue et vous bénis,
Nous avons bien reçu votre lettre du 16 Tamouz. Je vous remercie de m’adresser une photographie des élèves des écoles Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch de votre ville(2).
Vous m’annoncez que vous avez organisé une réunion ‘hassidique pour la fête de la libération des 12 et 13 Tamouz, celle du chef d’Israël, de notre délivrance et de la liberté de notre âme. Je vous remercie pour cette bonne nouvelle. Sans doute s’efforce-t-on de faire en sorte que l’encouragement en résultant soit conservé, tout au long de l’année, d'une manière concrète. En effet, dit le Midrach, “ l’action concrète est essentielle et non la théorie ”.
Vous me parlez d'un homme, résidant à Bechar, qui vous a raconté ce qui est arrivé à son fils, lequel aura une longue vie. Il faut lui expliquer qu'il n'y a nullement là une intervention des démons, ce qu'à D.ieu ne plaise, mais uniquement un problème de santé physique. Or, celle-ci est directement liée à la situation morale. Néanmoins, il faut également avoir recours aux voies de la nature et, pour cela, cet homme fera vérifier les Mezouzot de sa maison et également ses Tefillin, non pas uniquement les boîtiers, dans leur apparence extérieure, mais aussi, les parchemins, afin de s'assurer qu'ils sont bien conformes à la Hala'ha.
De même, la mère de cet enfant adoptera un comportement pudique. Elle appliquera, en particulier, les lois de la pureté familiale. Avant d'allumer les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes, de même que dans la semaine, les lundis et jeudis matins, elle donnera quelques francs à la Tsédaka. Le fils portera un Talith Katan et il s'efforcera de se couvrir la tête. De plus, les parents consulteront un médecin spécialiste dans ce domaine, se trouvant dans une grande ville. Ils se conformeront à sa prescription.
Que D.ieu leur accorde le mérite et la réussite de conduire cet enfant à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, dans l'intégrité.
Vous me parlez également d'un homme qui souffre des cils. Celui-ci consultera un médecin spécialiste et il se conformera à sa prescription. De même, il fera vérifier ses Tefillin et, à l'avenir, il respectera scrupuleusement le Kiddouch et le Havdala(3).
Conformément à votre demande, tous ces noms seront mentionnés près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, chef d'Israël, afin que chacun obtienne la satisfaction de ses besoins. Lorsque vous aurez de bonnes nouvelles, les concernant, vous ne manquerez pas de me les faire connaître.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Le Rav A. Ben Hamou. Voir, à son sujet, la lettre n°2267.
(2) Au Maroc.
(3) Qui sont directement liés à la clarté des yeux. Voir, à ce sujet, les lettres n°2556 et 3757.