Lettre n° 3687

[Tamouz 5715]

Les eaux pures(1) :

On peut y pratiquer l’immersion rituelle, ce qui n’est pas le cas quand l’eau est impure ou encore disqualifiée, au moins du fait d’une disposition de nos Sages. Combien plus l’entrée dans l’eau doit-elle être pure.

Ce n’est pas ce que semble indiquer la Michna A’harona. Le Tiféret Israël explique comment l’on se met en état de contracter l’impureté(2), mais, à mon humble avis, ceci ne concerne nullement notre propos.

Vous consulterez également le Goulat Alyot, la Pricha sur Yoré Déa, chapitre 24, en définissant la cause et le Sdeï ‘Hémed, principes, chapitre 2, paragraphe 1 et 2.

Notes

(1) Ceci fait réponse à une question posée sur le traité Mikwaot, chapitre 7, Michna 2 : “ Celles-ci sont disqualifiées et l’on n’en utilise pas les eaux, qu’elles soient impures ou pures ”. Quelle idée nouvelle est introduite par l’expression : “ qu’elles soient impures ou pures ” ?
(2) Sans encore la contracter de manière effective.