Lettre n° 3685

Par la grâce de D.ieu,
29 Tamouz 5715,
Brooklyn,

Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Ephraïm Eliézer Hacohen(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai reçu, ce matin, votre lettre du 27 Tamouz et j’ai mentionné votre nom, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que vous obteniez ce que vous avez demandé. Puisse D.ieu faire que vous m’annonciez de bonnes nouvelles, à ce sujet, d’un bien visible et tangible.

Le mois d’Av, dans la ‘Hassidout, présente une qualité particulière. Commentant le passage bien connu, au chapitre 22 d’Iguéret Ha Kodech, page 134b, mon beau-père, le Rabbi, précise que le mot “ père ” est employé à deux reprises(2). Il constate que, s’agissant de celui qui aime faire de la morale, le terme ‘Hassid n’apparaît pas. Il n’en est pas de même pour celui qui intercède en faveur des autres et demande que tout se révèle en un bien visible et tangible. Dans ce cas, on mentionne effectivement le qualificatif de ‘Hassid.

Je vous adresse un fascicule, présentant la suite de la description de l’emprisonnement, qui a été édité à l'occasion de la fête de la libération, les 12 et 13 Tamouz, celle de notre délivrance et de la liberté de nos âmes. Sans doute en mettrez-vous le contenu à la disposition du plus grand nombre. Le mérite de tous dépend de vous.

Avec ma bénédiction,

Notes

(1) Le Rav E. E. Yalles, de Philadelphie. Voir, à son sujet, la lettre n°3426.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°3702.