Lettre n° 3671
Par la grâce de D.ieu,
25 Tamouz 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 24 Tamouz, dans laquelle vous évoquez une modification, cette année, concernant votre voyage à la campagne(1).
En fait, tout dépend du début de la réunion qui se tient dans votre ville. La divine Providence vous a confié le mérite et la mission de l’organiser. Or, à l’issue de quelques jours, vous l'avez abandonnée, au milieu, ou peut-être même au début, afin de vous rendre à la campagne au plus vite.
Il est bien clair que la santé du corps ne peut pas être obtenue au prix de la santé de l’âme. Bien plus, lorsque vous étiez dans mon bureau, je vous ai dit qu’il ne fallait pas vous affecter si le nombre des participants n'était pas important. Car, il s’agit seulement d’une première fois, d’un début et c’est à ce propos que nos saints maîtres disent(2) : “ Tout se passe de la manière dont cela a été engagé ”.
Si, passés deux ou trois jours, vous vous êtes dit qu’il était préférable d’aller à la montagne plutôt que de vous consacrer à cette activité, que se passera-t-il, après ce début, quand cette activité sera déjà ancienne ?
Il est certain que vous avez une explication toute prête. Telle personne ne vous a pas aidé, telle autre ne vous a pas soutenu, telle activité n’était pas organisée. Dans quel cas peut-on se satisfaire de telles explications? Lorsqu’il s’agit de s’acquitter de son obligation. Une annonce est alors faite bruyamment, “ Voyez, je suis là ” et si une large foule n’est pas présente pour vous applaudir et vous féliciter, vous estimez que vous vous êtes acquitté de ce qui vous incombait, que nul ne peut, désormais, vous faire le moindre reproche.
A l’opposé, si vous aviez observé la situation telle qu’elle est réellement, c’est-à-dire comme une occasion d’enseigner la partie révélée de la Torah et la ‘Hassidout, non seulement de montrer que “ tous les mondes sont soumis au moindre détail de la Torah ”, ce qui inclut également les Etats Unis et tout ce qui les concerne, mais, bien plus, d'établir que “ les préoccupations célestes ne peuvent se comparer à elle(3) ”, vous ne vous seriez pas dépêché d’achever tout cela. Votre mauvais penchant n’aurait donc pas imaginé des justifications et des prétextes. Vous ne seriez allé à la campagne qu’au moment prévu et vous auriez satisfait vos besoins physiques et moraux à la fois.
Il est bien évident que mon rôle n’est pas de faire de la morale. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas soulevé ce problème devant vous, bien que j’ai eu connaissance de cette réunion et de sa durée. Néanmoins, vous évoquez vous-même la campagne(4), dans votre lettre. Je suis donc obligé de vous dire de quelle manière je vois la situation et vous voudrez bien m’en excuser.
Il est tout aussi clair que le mal est fait et qu’il est inutile de se plaindre de ce qui est passé. Puisse D.ieu faire qu’au moins à l’avenir, vous et votre famille vous rendiez à la campagne de manière fructueuse, matériellement et spirituellement. Les noms de vous tous seront mentionnés près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Afin de s’y rendre plus tôt que prévu.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°3436.
(3) A la Torah.
(4) En anglais dans le texte, “ country ”.
25 Tamouz 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 24 Tamouz, dans laquelle vous évoquez une modification, cette année, concernant votre voyage à la campagne(1).
En fait, tout dépend du début de la réunion qui se tient dans votre ville. La divine Providence vous a confié le mérite et la mission de l’organiser. Or, à l’issue de quelques jours, vous l'avez abandonnée, au milieu, ou peut-être même au début, afin de vous rendre à la campagne au plus vite.
Il est bien clair que la santé du corps ne peut pas être obtenue au prix de la santé de l’âme. Bien plus, lorsque vous étiez dans mon bureau, je vous ai dit qu’il ne fallait pas vous affecter si le nombre des participants n'était pas important. Car, il s’agit seulement d’une première fois, d’un début et c’est à ce propos que nos saints maîtres disent(2) : “ Tout se passe de la manière dont cela a été engagé ”.
Si, passés deux ou trois jours, vous vous êtes dit qu’il était préférable d’aller à la montagne plutôt que de vous consacrer à cette activité, que se passera-t-il, après ce début, quand cette activité sera déjà ancienne ?
Il est certain que vous avez une explication toute prête. Telle personne ne vous a pas aidé, telle autre ne vous a pas soutenu, telle activité n’était pas organisée. Dans quel cas peut-on se satisfaire de telles explications? Lorsqu’il s’agit de s’acquitter de son obligation. Une annonce est alors faite bruyamment, “ Voyez, je suis là ” et si une large foule n’est pas présente pour vous applaudir et vous féliciter, vous estimez que vous vous êtes acquitté de ce qui vous incombait, que nul ne peut, désormais, vous faire le moindre reproche.
A l’opposé, si vous aviez observé la situation telle qu’elle est réellement, c’est-à-dire comme une occasion d’enseigner la partie révélée de la Torah et la ‘Hassidout, non seulement de montrer que “ tous les mondes sont soumis au moindre détail de la Torah ”, ce qui inclut également les Etats Unis et tout ce qui les concerne, mais, bien plus, d'établir que “ les préoccupations célestes ne peuvent se comparer à elle(3) ”, vous ne vous seriez pas dépêché d’achever tout cela. Votre mauvais penchant n’aurait donc pas imaginé des justifications et des prétextes. Vous ne seriez allé à la campagne qu’au moment prévu et vous auriez satisfait vos besoins physiques et moraux à la fois.
Il est bien évident que mon rôle n’est pas de faire de la morale. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas soulevé ce problème devant vous, bien que j’ai eu connaissance de cette réunion et de sa durée. Néanmoins, vous évoquez vous-même la campagne(4), dans votre lettre. Je suis donc obligé de vous dire de quelle manière je vois la situation et vous voudrez bien m’en excuser.
Il est tout aussi clair que le mal est fait et qu’il est inutile de se plaindre de ce qui est passé. Puisse D.ieu faire qu’au moins à l’avenir, vous et votre famille vous rendiez à la campagne de manière fructueuse, matériellement et spirituellement. Les noms de vous tous seront mentionnés près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Afin de s’y rendre plus tôt que prévu.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°3436.
(3) A la Torah.
(4) En anglais dans le texte, “ country ”.