Lettre n° 3618

Par la grâce de D.ieu,
7 Tamouz 5715,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre et, comme vous me le demandez, je mentionnerai tous ceux que vous citez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.

Vous me demandez si les trois études(1) doivent également être respectées pendant le Chabbat et les fêtes. Il est bien évidemment que ce doit être le cas, et même encore plus clairement. Vous dites que l’on n’a pas coutume de lire des Tehilim, pendant le Chabbat et les fêtes. Cela n’est pas exact. Bien au contraire, il est de coutume, dans toutes les communautés juives, de lire abondamment les Tehilim, en ces jours.

Vous évoquez la manière de réparer la faute que l’on sait(2). Il faut, pour cela, adopter l’immersion rituelle selon l'usage d'Ezra(3), avoir des paroles de la Torah gravées dans l’esprit, étudier, en particulier, la Michna, multiplier les mots de la Torah et de la prière, donner de la Tsédaka avant la prière du matin, chaque jour de semaine.

Il faut aussi se consacrer à l’éducation, en particulier celle qui est basée sur les valeurs sacrées. Mais, vous devez, avant tout, ne plus penser à cela, pas même à réparer ce qui s'est passé, jusqu’à après votre mariage.

Avec ma bénédiction pour étudier la Torah avec crainte de D.ieu,

Notes

(1) Celles qui portent sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya.
(2) L’émission de semence en pure perte.
(3) C’est-à-dire après chaque relation conjugale ou, plus généralement, chaque jour.