Lettre n° 3613
Par la grâce de D.ieu,
6 Tamouz 5715,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Morde’haï Tsvi(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai enfin reçu votre lettre du premier jour de Roch ‘Hodech Tamouz, qui faisait suite à un long silence. D.ieu merci, tout va bien chez vous. Puisse D.ieu faire qu’il en soit encore plus largement ainsi et que vous connaissiez l’abondance dans tous les domaines, comme l’explique la fin du Midrach Esther Rabba.
Concernant le jeune garçon(2) auquel vous faites allusion, deux points doivent être bien clairs. D’une part, le tort collectif repousse l’intérêt individuel. En conséquence, si sa présence cause du tort aux autres, il n’est pas possible de les mettre en danger de la sorte. Par ailleurs, nos Sages parlent de “celui qui sauve une âme juive ”(3) et il est évident que ceci s’applique également à ce jeune garçon. Il faut donc, par tous les moyens, essayer de le placer dans un rayon de lumière.
De la manière dont vous décrivez sa situation, il semble qu’il y ait également, de sa part, un état maladif. Cela veut dire que ses penchants négatifs peuvent, au moins partiellement, être rectifiés par un traitement médical. Il faudrait consulter un médecin spécialiste dans ce domaine, peut-être même, dans un premier temps, à son insu. C’est ensuite seulement qu’ils se rencontreront, de la manière voulue par ce médecin.
Il est sûrement inutile de vous rappeler ce que j’ai écrit aux écoles sur lesquelles s’exerce mon influence. Il faut préparer, suffisamment à l’avance, de la matière(4) pour les élèves, pendant les vacances. Il serait bon de ne pas couper totalement le lien avec eux, pendant cette période. Bien au contraire, pendant cette période, ils sont libérés des études séculaires et l’action, dans le domaine sacré, peut donc s'en trouver accrue.
Dans la pratique, on peut observer que ce qui est dit comme si c'était accessoire, c’est-à-dire non pas dans le cadre formel d’un cours, mais à la faveur d’une discussion ou d’une promenade, est bien mieux perçu, mieux et plus aisément compris.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav M. T. Greenwald. Voir, à son sujet, la lettre n°3158.
(2) Qui, vraisemblablement, dérange le reste de sa classe.
(3) Lequel “ est considéré comme s’il avait sauvé le monde entier ”.
(4) Textuellement “ des provisions pour la route ”.
6 Tamouz 5715,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Morde’haï Tsvi(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai enfin reçu votre lettre du premier jour de Roch ‘Hodech Tamouz, qui faisait suite à un long silence. D.ieu merci, tout va bien chez vous. Puisse D.ieu faire qu’il en soit encore plus largement ainsi et que vous connaissiez l’abondance dans tous les domaines, comme l’explique la fin du Midrach Esther Rabba.
Concernant le jeune garçon(2) auquel vous faites allusion, deux points doivent être bien clairs. D’une part, le tort collectif repousse l’intérêt individuel. En conséquence, si sa présence cause du tort aux autres, il n’est pas possible de les mettre en danger de la sorte. Par ailleurs, nos Sages parlent de “celui qui sauve une âme juive ”(3) et il est évident que ceci s’applique également à ce jeune garçon. Il faut donc, par tous les moyens, essayer de le placer dans un rayon de lumière.
De la manière dont vous décrivez sa situation, il semble qu’il y ait également, de sa part, un état maladif. Cela veut dire que ses penchants négatifs peuvent, au moins partiellement, être rectifiés par un traitement médical. Il faudrait consulter un médecin spécialiste dans ce domaine, peut-être même, dans un premier temps, à son insu. C’est ensuite seulement qu’ils se rencontreront, de la manière voulue par ce médecin.
Il est sûrement inutile de vous rappeler ce que j’ai écrit aux écoles sur lesquelles s’exerce mon influence. Il faut préparer, suffisamment à l’avance, de la matière(4) pour les élèves, pendant les vacances. Il serait bon de ne pas couper totalement le lien avec eux, pendant cette période. Bien au contraire, pendant cette période, ils sont libérés des études séculaires et l’action, dans le domaine sacré, peut donc s'en trouver accrue.
Dans la pratique, on peut observer que ce qui est dit comme si c'était accessoire, c’est-à-dire non pas dans le cadre formel d’un cours, mais à la faveur d’une discussion ou d’une promenade, est bien mieux perçu, mieux et plus aisément compris.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav M. T. Greenwald. Voir, à son sujet, la lettre n°3158.
(2) Qui, vraisemblablement, dérange le reste de sa classe.
(3) Lequel “ est considéré comme s’il avait sauvé le monde entier ”.
(4) Textuellement “ des provisions pour la route ”.