Lettre n° 3607

Par la grâce de D.ieu,
3 Tamouz 5715,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Après une très longue interruption, j’ai enfin reçu votre lettre, dont le cheminement a été quelque peu retardé. Je suis surpris que le laps de temps entre deux lettres, émanant de vous, soit si long. Parfois, il vous arrive, après avoir écrit une lettre, d’attendre quelques semaines pour l’envoyer, comme vous le dites vous même dans la présente.

Vous me dites qu’il vous arrive de vous sentir grossier. En pareil cas, la meilleure solution est de s’immerger dans l’eau de la Torah, en général, dans celle de la ‘Hassidout, en particulier. On reçoit ainsi l’élévation et l’affinement, même si l’on n’en pas immédiatement conscience. En effet, Tevila, immersion, est l’anagramme de Bitoul, soumission.

Je suis surpris que les hommes n’aident pas les femmes à assumer leur mission sacrée, à travers l’organisation des femmes et jeunes filles ‘Habad, alors que les propos de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, montrant l’importance d’un tel accomplissement, ont fait l'objet d'une diffusion depuis bien longtemps, parmi les ‘Hassidim.

Certes, les hommes doivent mener à bien ce qui leur est confié, mais nos Sages constatent qu’une femme est soumise à l’autorité de son mari. Puisse donc D.ieu faire que vous vous serviez de votre autorité dans ce domaine et que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela.

Le Saint béni soit-Il agit “ mesure pour mesure ”, mais d'une manière largement accrue. Il multipliera donc la satisfaction ‘hassidique que vous-même et votre épouse concevrez de tous vos enfants.

Avec ma bénédiction,