Lettre n° 3597
Par la grâce de D.ieu,
1er Tamouz 5715,
Brooklyn,
Au Rav, distingué 'Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Nissan(1),
Je vous salue et vous bénis,
J'ai été satisfait de recevoir votre lettre du 27 Sivan, dans laquelle vous me décrivez comment les élèves ont été répartis dans de nouvelles classes. Sûrement, comme vous le dites dans votre lettre, préparez-vous déjà un programme d'étude pour les vacances, d'autant que vous possédez, en la matière, l'expérience de l'année passée. Que D.ieu vous accorde la réussite.
Je suis surpris que vous ne parliez pas des jeunes filles, ayant achevé leur scolarité, que l'on a commencé à réunir et à organiser. Depuis quelques temps, je n'ai aucune nouvelle à ce sujet et vous voudrez bien me donner ces explications, à la prochaine occasion.
De même, je voudrais savoir si l'on s'efforce de former les élèves des grandes classes à être les moniteurs et, en quelque sorte, les éducateurs des petites classes. Bien évidemment, il ne s'agit pas de leur confier un travail(2), mais de les habituer à diriger et à éduquer. Cette démarche présente, en outre, un autre avantage. C'est un moyen de les encourager, pour qu'ils redoublent d'ardeur dans l'étude, dans l'acquisition de connaissances et dans le bon comportement.
Il est différents moyens d'obtenir un tel résultat. On peut nommer l'un d'entre eux surveillant pour une semaine, par tour de rôle et celui-ci surveillera alors sa classe. Il peut aussi y avoir des moniteurs et des surveillants pour les temps de repos, entre les cours.
Vous voudrez bien transmettre tout cela au Rav C. M.(3). En effet, "le salut provient des nombreux conseillers". Là encore, il faut profiter de la période des vacances, lorsqu'il y a de nombreux élèves nouveaux, à la Yechiva et au Beth Rivka, qui y sont, en quelque sorte, comme des invités par rapport à ceux qui sont là toute l'année.
J'ai été satisfait de ce que vous me dites du Mikwé et surtout du fait qu'un plus grand nombre de femmes le fréquente. Néanmoins, il convient de réduire le prix d'entrée et d'améliorer les conditions, afin d'augmenter encore ce nombre, dans toute la mesure du possible.
Le Mikwé doit être beau et la femme qui y effectue la surveillance doit connaître les lois les plus importantes, en la matière. Elle devra les enseigner à toutes les femmes qui fréquentent ce lieu. En effet, j'ai entendu dire que l'ignorance règne, dans certains milieux. Vous devez comprendre ce que je veux dire.
D.ieu fasse que vous puissiez m'annoncer de bonnes nouvelles de tout cela.
Je vous joins la suite de la note sur l'emprisonnement(4). Vous mettrez sûrement son contenu à la disposition du plus grand nombre, de la manière qui convient.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav N. Pinson, de Casablanca, Maroc. Voir, à son sujet, les lettres n°2851 et 3736.
(2) Rémunéré, au sein de l'école.
(3) Le Rav Chlomo Matusof, de Casablanca. Voir, à son sujet, la lettre n°3560.
(4) Du précédent Rabbi.
1er Tamouz 5715,
Brooklyn,
Au Rav, distingué 'Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Nissan(1),
Je vous salue et vous bénis,
J'ai été satisfait de recevoir votre lettre du 27 Sivan, dans laquelle vous me décrivez comment les élèves ont été répartis dans de nouvelles classes. Sûrement, comme vous le dites dans votre lettre, préparez-vous déjà un programme d'étude pour les vacances, d'autant que vous possédez, en la matière, l'expérience de l'année passée. Que D.ieu vous accorde la réussite.
Je suis surpris que vous ne parliez pas des jeunes filles, ayant achevé leur scolarité, que l'on a commencé à réunir et à organiser. Depuis quelques temps, je n'ai aucune nouvelle à ce sujet et vous voudrez bien me donner ces explications, à la prochaine occasion.
De même, je voudrais savoir si l'on s'efforce de former les élèves des grandes classes à être les moniteurs et, en quelque sorte, les éducateurs des petites classes. Bien évidemment, il ne s'agit pas de leur confier un travail(2), mais de les habituer à diriger et à éduquer. Cette démarche présente, en outre, un autre avantage. C'est un moyen de les encourager, pour qu'ils redoublent d'ardeur dans l'étude, dans l'acquisition de connaissances et dans le bon comportement.
Il est différents moyens d'obtenir un tel résultat. On peut nommer l'un d'entre eux surveillant pour une semaine, par tour de rôle et celui-ci surveillera alors sa classe. Il peut aussi y avoir des moniteurs et des surveillants pour les temps de repos, entre les cours.
Vous voudrez bien transmettre tout cela au Rav C. M.(3). En effet, "le salut provient des nombreux conseillers". Là encore, il faut profiter de la période des vacances, lorsqu'il y a de nombreux élèves nouveaux, à la Yechiva et au Beth Rivka, qui y sont, en quelque sorte, comme des invités par rapport à ceux qui sont là toute l'année.
J'ai été satisfait de ce que vous me dites du Mikwé et surtout du fait qu'un plus grand nombre de femmes le fréquente. Néanmoins, il convient de réduire le prix d'entrée et d'améliorer les conditions, afin d'augmenter encore ce nombre, dans toute la mesure du possible.
Le Mikwé doit être beau et la femme qui y effectue la surveillance doit connaître les lois les plus importantes, en la matière. Elle devra les enseigner à toutes les femmes qui fréquentent ce lieu. En effet, j'ai entendu dire que l'ignorance règne, dans certains milieux. Vous devez comprendre ce que je veux dire.
D.ieu fasse que vous puissiez m'annoncer de bonnes nouvelles de tout cela.
Je vous joins la suite de la note sur l'emprisonnement(4). Vous mettrez sûrement son contenu à la disposition du plus grand nombre, de la manière qui convient.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav N. Pinson, de Casablanca, Maroc. Voir, à son sujet, les lettres n°2851 et 3736.
(2) Rémunéré, au sein de l'école.
(3) Le Rav Chlomo Matusof, de Casablanca. Voir, à son sujet, la lettre n°3560.
(4) Du précédent Rabbi.