Lettre n° 3596
Par la grâce de D.ieu,
1er Tamouz 5715,
Brooklyn,
Au distingué 'Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Yaakov Yossef(1), le Cho'het,
Je vous salue et vous bénis,
J'ai bien reçu votre lettre de ce lundi, dans laquelle vos me communiquez la liste de vos cours, pendant l'été et les changements qui sont intervenus, en la matière. Sans doute, de temps à autre, les multiplierez-vous. Comme, vous le savez, il a été enseigné que "rien ne résiste à la volonté" et que "tous les débuts sont difficiles".
Vous me dites que vous êtes découragé en observant que ceux qui assistent à votre cours, dans telle synagogue, ne semblent pas en être changés. Il n'y a sans doute là qu'une impression. Il est impossible que des paroles de Torah, en général et de 'Hassidout, en particulier, restent sans effet. Celles-ci doivent permettre de s'écarter du mal ou de faire le bien, jusqu'à ce que l'observateur, qui ne peut se baser que sur ce qu'il voit de ses yeux, constate également le changement. Mais, cela n'est pas toujours rapide. Tous les professeurs et tous les élèves ne sont pas identiques, en la matière.
En fait, il faut distinguer deux domaines séparés. Car, un Juif doit uniquement assumer la mission qui lui incombe. Et, l'action qu'il exerce sur son élève en est totalement indépendante. Certes, ce résultat procure une satisfaction, qui est pratiquement une récompense(2). Néanmoins, l'assurance a été donnée qu'un effort n'est jamais vain, que "les paroles émanant du cœur pénètrent dans le cœur".
En conséquence, vous poursuivrez votre action positive, en diffusant les sources(3) en tout endroit, jusqu'à ce qu'elles parviennent à l'extérieur. Vous observerez le résultat de vos efforts en ceux qui assistent à vos cours et vous concevrez une satisfaction 'hassidique des membres de votre famille.
Je vous joins la suite de la note sur l'emprisonnement(4). Sans doute mettrez-vous son contenu à la disposition du plus grand nombre, de la manière qui convient.
Avec ma bénédiction,
M. Schneerson,
Il est sûrement inutile de vous rappeler la nécessité de profiter des jours de la libération(4), les 12 et 13 Tamouz, dans toute la mesure du possible, mais de manière que les habitants de Londres, qui vous observent, s'accordent pour admettre que vous empruntez effectivement les "voies agréables"(5).
Notes
(1) Le Rav Y. Y. Gurkov. Voir, à son sujet, la lettre n°2593.
(2) De l'action menée auprès des autres.
(3) De la 'Hassidout.
(4) Du précédent Rabbi.
(5) Définies par la Torah.
1er Tamouz 5715,
Brooklyn,
Au distingué 'Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Yaakov Yossef(1), le Cho'het,
Je vous salue et vous bénis,
J'ai bien reçu votre lettre de ce lundi, dans laquelle vos me communiquez la liste de vos cours, pendant l'été et les changements qui sont intervenus, en la matière. Sans doute, de temps à autre, les multiplierez-vous. Comme, vous le savez, il a été enseigné que "rien ne résiste à la volonté" et que "tous les débuts sont difficiles".
Vous me dites que vous êtes découragé en observant que ceux qui assistent à votre cours, dans telle synagogue, ne semblent pas en être changés. Il n'y a sans doute là qu'une impression. Il est impossible que des paroles de Torah, en général et de 'Hassidout, en particulier, restent sans effet. Celles-ci doivent permettre de s'écarter du mal ou de faire le bien, jusqu'à ce que l'observateur, qui ne peut se baser que sur ce qu'il voit de ses yeux, constate également le changement. Mais, cela n'est pas toujours rapide. Tous les professeurs et tous les élèves ne sont pas identiques, en la matière.
En fait, il faut distinguer deux domaines séparés. Car, un Juif doit uniquement assumer la mission qui lui incombe. Et, l'action qu'il exerce sur son élève en est totalement indépendante. Certes, ce résultat procure une satisfaction, qui est pratiquement une récompense(2). Néanmoins, l'assurance a été donnée qu'un effort n'est jamais vain, que "les paroles émanant du cœur pénètrent dans le cœur".
En conséquence, vous poursuivrez votre action positive, en diffusant les sources(3) en tout endroit, jusqu'à ce qu'elles parviennent à l'extérieur. Vous observerez le résultat de vos efforts en ceux qui assistent à vos cours et vous concevrez une satisfaction 'hassidique des membres de votre famille.
Je vous joins la suite de la note sur l'emprisonnement(4). Sans doute mettrez-vous son contenu à la disposition du plus grand nombre, de la manière qui convient.
Avec ma bénédiction,
M. Schneerson,
Il est sûrement inutile de vous rappeler la nécessité de profiter des jours de la libération(4), les 12 et 13 Tamouz, dans toute la mesure du possible, mais de manière que les habitants de Londres, qui vous observent, s'accordent pour admettre que vous empruntez effectivement les "voies agréables"(5).
Notes
(1) Le Rav Y. Y. Gurkov. Voir, à son sujet, la lettre n°2593.
(2) De l'action menée auprès des autres.
(3) De la 'Hassidout.
(4) Du précédent Rabbi.
(5) Définies par la Torah.