Lettre n° 3595
Par la grâce de D.ieu,
1er Tamouz 5715,
Brooklyn,
Au distingué 'Hassid, le Rav Avraham,
qui est appelé docteur Aharonov(1),
Je vous salue et vous bénis,
J'ai eu de vos nouvelles avec plaisir, par le grand Rav, distingué 'Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, le Rav Eliézer Karasik. Celui-ci m'écrit que, étant jeune, vous avez été l'élève de la Yechiva Tom'heï Temimim, à Loubavitch. La vitalité, la lumière et la flamme que l'on y puise sont "un feu perpétuel, qui ne s'étend pas" et, au final, elles font leur effet, de manière évidente.
Bien évidemment, tous ne sont pas identiques quant au laps de temps nécessaire pour que cet effet se révèle. De même, il ne s'exprime pas toujours dans le même domaine. Néanmoins, la matière, même en sa quantité la plus infime, ne peut jamais disparaître et elle ne fait que changer de forme. Combien plus en est-il ainsi pour l'esprit, qui vivifie et perpétue cette matière. A quelqu'un comme vous, il est sûrement inutile d'en dire plus.
A ce propos, j'ai été doublement satisfait en constatant votre désir de participer financièrement à la construction d'une des institutions de Kfar 'Habad, en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie. A mon sens, il serait bon qu'il s'agisse d'un des bâtiments de l'école professionnelle. Il y a là un besoin immédiat, compte tenu de l'état d'esprit de la majeure partie des immigrants qui arrivent dernièrement, c'est-à-dire nos frères séfarades.
La présente époque a une caractéristique que la précédente n'avait pas. Lorsqu'un jeune garçon intègre une école dans laquelle il peut recevoir une bonne éducation, il est possible, non seulement de lui apporter les connaissances dont il a besoin pour son existence spirituelle et également matérielle, mais surtout de l'aider à s'écarter du mal, de le sauver d'une vie oisive, avec les conséquence néfastes que celle-ci peut avoir. On a pu vérifier qu'il en était systématiquement ainsi. Combien plus est-ce le cas dernièrement, pour notre génération dont la remise en cause porte sur la base même de l'existence.
Vous avez sûrement vu la lettre de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera(2), qui établit une comparaison entre la guérison du corps et celle de l'âme(3). Elle est éditée dans le fascicule qui est paru pour le 18 Elloul 5708(4).
J'ai bon espoir que vous étudiez la Torah, en général et la 'Hassidout, en particulier. Comme vous le savez, les penseurs disent que la création de la matière a été réalisée à partir de l'esprit.
Avec mes respects et ma bénédiction,
Notes
(1) Voir, à son sujet, la lettre n°3737.
(2) Voir le Séfer Ha Maamarim 5708, à partir de la page 296.
(3) Le destinataire de cette lettre est vraisemblablement médecin. Voir également la lettre précédente.
(4) 1948, contenant des enseignements du précédent Rabbi.
1er Tamouz 5715,
Brooklyn,
Au distingué 'Hassid, le Rav Avraham,
qui est appelé docteur Aharonov(1),
Je vous salue et vous bénis,
J'ai eu de vos nouvelles avec plaisir, par le grand Rav, distingué 'Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, le Rav Eliézer Karasik. Celui-ci m'écrit que, étant jeune, vous avez été l'élève de la Yechiva Tom'heï Temimim, à Loubavitch. La vitalité, la lumière et la flamme que l'on y puise sont "un feu perpétuel, qui ne s'étend pas" et, au final, elles font leur effet, de manière évidente.
Bien évidemment, tous ne sont pas identiques quant au laps de temps nécessaire pour que cet effet se révèle. De même, il ne s'exprime pas toujours dans le même domaine. Néanmoins, la matière, même en sa quantité la plus infime, ne peut jamais disparaître et elle ne fait que changer de forme. Combien plus en est-il ainsi pour l'esprit, qui vivifie et perpétue cette matière. A quelqu'un comme vous, il est sûrement inutile d'en dire plus.
A ce propos, j'ai été doublement satisfait en constatant votre désir de participer financièrement à la construction d'une des institutions de Kfar 'Habad, en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie. A mon sens, il serait bon qu'il s'agisse d'un des bâtiments de l'école professionnelle. Il y a là un besoin immédiat, compte tenu de l'état d'esprit de la majeure partie des immigrants qui arrivent dernièrement, c'est-à-dire nos frères séfarades.
La présente époque a une caractéristique que la précédente n'avait pas. Lorsqu'un jeune garçon intègre une école dans laquelle il peut recevoir une bonne éducation, il est possible, non seulement de lui apporter les connaissances dont il a besoin pour son existence spirituelle et également matérielle, mais surtout de l'aider à s'écarter du mal, de le sauver d'une vie oisive, avec les conséquence néfastes que celle-ci peut avoir. On a pu vérifier qu'il en était systématiquement ainsi. Combien plus est-ce le cas dernièrement, pour notre génération dont la remise en cause porte sur la base même de l'existence.
Vous avez sûrement vu la lettre de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera(2), qui établit une comparaison entre la guérison du corps et celle de l'âme(3). Elle est éditée dans le fascicule qui est paru pour le 18 Elloul 5708(4).
J'ai bon espoir que vous étudiez la Torah, en général et la 'Hassidout, en particulier. Comme vous le savez, les penseurs disent que la création de la matière a été réalisée à partir de l'esprit.
Avec mes respects et ma bénédiction,
Notes
(1) Voir, à son sujet, la lettre n°3737.
(2) Voir le Séfer Ha Maamarim 5708, à partir de la page 296.
(3) Le destinataire de cette lettre est vraisemblablement médecin. Voir également la lettre précédente.
(4) 1948, contenant des enseignements du précédent Rabbi.