Lettre n° 3592

Par la grâce de D.ieu,
1er jour de Roch Tamouz 5715,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

La 'Hala'ha et sa référence, concernant les cheveux d'une jeune fille, apparaissent clairement dans le Tour Choul'han Arou'h Ora'h 'Haïm, au chapitre 75. Vous consulterez également les commentateurs du Choul'han Arou'h Even Ha Ezer, chapitre 21, paragraphe 2.

On peut expliquer la distinction(1) de la façon suivante. Le verset "Il découvrira la tête de cette femme" fait allusion à celle qui est mariée(2), comme l'indique le traité Ketouvot 72a. De plus, il est dit, dans l'introduction au commentaire de la Michna du Rambam, qu'une controverse n'est pas envisageable pour ce qui est admis en chaque génération, depuis l'époque de Moché, notre maître. Vous consulterez, à ce sujet, le Yerouchalmi Pessa'him, qui dit, au début du chapitre 6: "Il ne peut y avoir deux septièmes années".

En la matière, la coutume des jeunes filles, à chaque époque, est clairement établie(3). Bien plus, selon l'avis de Rabbi Ichmaël, exprimé dans le Sifri, à propos du verset Bamidbar 5, 18, on trouve une allusion dans la Torah, au fait que les jeunes filles ne se couvrent pas la tête.

D'après l'enseignement révélé de la Torah, la raison de tout cela est la suivante. Le traité Erouvin 100b dit que la femme se couvre la tête afin de racheter la faute de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, qu'elle fit commettre à son mari et qui ne concerne donc pas une jeune fille.

Bien évidemment, aucune objection ne peut être soulevée du fait du sang de la Nidda, comme le dit le traité Erouvin, à cette même référence, car il y a là un phénomène physique, une manifestation naturelle, ce qui n'est pas le cas pour le fait de se couvrir la tête.

Notes

(1) Entre une femme mariée, qui se couvre la tête et une jeune fille, qui ne le fait pas.
(2) Mais, non à la jeune fille.
(3) Celles-ci ne se sont jamais couvert la tête.