Lettre n° 3572

Par la grâce de D.ieu,
20 Sivan 5715,
Brooklyn,

Au grand Rav, distingué 'Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Dov Yehouda(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je viens de recevoir votre lettre du 18 Sivan. J'ai apprécié ce qui y était dit et ce qui y était joint(2), bien que vous m'en ayez prévenu, il y a quelques temps déjà. En effet, nos Sages disent, dans la Me'hilta, à la Parchat Yethro 19, 9, que "ce que l'on voit n'est nullement comparable à ce que l'on entend".

A tout époque, une action positive, réalisée par des Juifs, surtout s'ils sont nombreux, suscite la joie. Combien plus est-ce le cas, à l'heure actuelle, en particulier quand il s'agit de femmes. En effet, les "femmes vertueuses" sont à l'origine de la première délivrance, lors de la sortie d'Egypte et il est dit que "comme aux jours de ta sortie d'Egypte, Je te montrerai des merveilles", lors de la délivrance future, très bientôt et de nos jours, qui sera une délivrance complète et véritable.

Comme vous le proposez, je vous joins une lettre pour elles(2). Il est dit que "le vin appartient à son propriétaire, mais l'on remercie celui qui le sert(3)". Et, vous consulterez le Séfer Ha Mitsvot du Tséma'h Tsédek, à la Mitsva de la circoncision, fin du chapitre 3, selon lequel il en est ainsi uniquement pour un homme, au plein sens du terme, c'est-à-dire celui qui possède le libre arbitre(4).

Vous m'écrivez en leur nom et puisse donc D.ieu faire que vous soyez Son émissaire pour susciter, dans tous les cas, la Tsédaka et le bien, Tsédaka matérielle, mais aussi spirituelle.

Avec mes respects et ma bénédiction,

Notes

(1) Le Rav D. Y. Cho'hat, de Toronto. Voir, à son sujet, la lettre n°3485.
(2) Voir la lettre précédente.
(3) En l'occurrence le Rav Cho'hat, bien que le don émane de ces femmes.
(4) Et pourrait donc réserver à ce don une autre destination. Voir, à ce propos, les lettres n°864, 980, 1053 et 1089.