Lettre n° 3567

Par la grâce de D.ieu,
19 Sivan 5715,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Vous me posez la question suivante. Vous avez pris l'habitude de prier plus longtemps et, de ce fait, vous n'entendez plus la Kedoucha, récitée par l'officiant. Vous me demandez si vous devez conserver cette pratique ou bien s'il est préférable d'écourter votre prière, afin d'entendre la Kedoucha.

La ferveur est un élément fondamental de la prière. Il en est même une forme globale(1), sans laquelle la prière est sans valeur(2). Il n'y a donc pas lieu de diminuer la réflexion de la prière et le temps qui lui est consacré, même pour entendre la Kedoucha.

Le Tséma'h Tsédek adopte cette conclusion, dans ses responsa, imprimées dans le Chaar Ha Milouïm, au chapitre 11. Vous consulterez également les références qu'il cite.

Avec ma bénédiction,

M. Schneerson,

Notes

(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°2588.
(2) Le Rabbi note, en bas de page: "Voir le Rambam, lois de la prière, chapitre 4, le Choul'han Arou'h de l'Admour Hazaken, chapitre 98, fin du paragraphe 2, le Kountrass A'haron du Tanya, page 154b, les 'Hidoucheï Rabbi 'Haïm Ha Lévi sur le Rambam, à la même référence".