Lettre n° 3562

Par la grâce de D.ieu,
17 Sivan 5715,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du dimanche de la Parchat Beaalote'ha, dans laquelle vous me faites part de votre état de santé. Vous me dites que vous vous sentez faible et que vous êtes sujet à l'oubli.

Comme vous me le demandez, je mentionnerai votre nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que vous ayez une amélioration significative, dans tous ces domaines. Vous gardez sûrement les trois études qui concernent chacun et sont instaurées par mon beau-père, le Rabbi. Elles portent sur le 'Houmach, les Tehilim, le Tanya et sont bien connues. Et, vous lisez également le Psaume qui correspond au nombre de vos années.

Mon beau-père, le Rabbi, nous a dit, à diverses reprises, qu'en pareil cas, il est bon d'apprendre de la Michna, en général et surtout par cœur. Il serait judicieux, après avoir étudié un certain temps, lorsque vous ressentez de la fatigue, d'aborder un autre texte de la Torah. Nos Sages disent, en effet, que l'on doit apprendre "ce que son cœur désire".

Vous augmenterez également la ferveur de Votre prière. Pour cela, vous intensifierez votre amour et votre crainte de D.ieu, qui élèvent la Torah vers le stade le plus élevé, comme l'expliquent le Zohar et les Tikounim, cités par le Tanya, aux chapitres 39 et 40. Et, l'Admour Hazaken mentionne également, à ce propos, une référence de la partie révélée de la Torah, le traité Pessa'him 50b.

De la sorte, la Torah s'élève au dessus de l'oubli et elle s'inscrit dans la mémoire, comme l'Admour Hazaken le dit également dans ses lois de l'étude de la Torah, chapitre 2, fin du paragraphe 10.

Que D.ieu vous accorde la réussite, pour de longs jours et de bonnes années, afin que vous diffusiez le luminaire de la Torah et sa lumière, dans votre entourage proche et dans celui qui, pour l'heure, ne l'est pas encore.

Avec mes respects et ma bénédiction,

N. B. : Je vous joins une copie de ma lettre collective, adressée aux jeunes de l'association 'Habad, qui est destinée à ceux qui se sentent jeunes et donc à ceux qui le sont, de par les forces dont ils disposent. De différents points de vue, le nombre des années doit renforcer tout cela.

Pour une certaine raison, l'expédition de la présente a été retardée. Entre temps, j'ai reçu vos deux lettres et j'ai appris que vous partiez à la campagne, lieu que le Midrach Tehilim, à la fin du chapitre 23, appelle: "l'aspect positif du monde".

Puisse D.ieu faire que ce soit en un moment bon et fructueux et que vous ayez, selon l'expression de mon beau-père, le Rabbi, "un été en bonne santé".