Lettre n° 3551

Par la grâce de D.ieu,
13 Sivan 5715,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai déjà répondu à votre courrier, il y a quelques temps. Vous avez sûrement reçu ma lettre et vous l’avez lue, avec l’attention qui convient. J’ai bon espoir que vous accèderez aux requêtes qui y étaient formulées et dont l’idée fondamentale était la suivante. Vous ne pouvez pas juger seul.

La Michna affirme que “ Il n’en est qu’Un Qui puisse juger seul ”. Qui peut se comparer à Lui et en être l’équivalent ? Votre prestige et votre honneur ne seront donc nullement diminués, si vous suivez le conseil du plus grand nombre, si vous vous conformez à leur avis.

Vous adopterez également celui du directeur de l’école. Et, vous vous souviendrez, vous graverez en votre esprit et en votre cœur que plusieurs élèves vous ont été confiés. Or, de chacun d’eux, il est dit que “ vous êtes les enfants de l’Eternel votre D.ieu ”. Leur responsabilité vous est confiée et celle-ci est trop importante pour que vous puissiez la porter seul, selon vos opinions et votre interprétation.

Il n’en sera pas de même si toute la direction de l’école est du même avis. Alors, le mérite de ce qui est public viendra en aide pour que l’on fasse le bon choix. Bien évidemment, votre avancement individuel et ce qui vous concerne personnellement ne peut en aucune façon causer du tort aux élèves.

Et, de fait, la formulation qui vient d’être adoptée est bien la plus douce qui puisse être. Vous consulterez les lois de l’étude de la Torah de l’Admour Hazaken, chapitre 1, paragraphe 12, avec les références qui y sont indiquées.

J’espère qu’il ne me sera pas nécessaire de vous écrire tout cela encore une fois, même si vous estimez que certains dirigeants de l’école sont plus petits que vous. En effet, nos Sages disent : “ heureuse est la génération dans laquelle les grands écoutent les petits ”.

Dans l’attente de vos bonnes nouvelles, à propos de tout ce qui vient d’être dit,