Lettre n° 3550
Par la grâce de D.ieu,
13 Sivan 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre d’avant la fête de Chavouot, dans laquelle vous me dites que vous avez grandi parmi les ‘Hassidim. D.ieu vous a accordé le mérite et la réussite d’accepter la Divinité comme une évidence. Vous me demandez quel chemin vous devez suivre, dans l’étude de la ‘Hassidout, la prière fervente et quelles sont les préparations nécessaires.
Il est clair que la manière d’étudier et la ferveur de la prière ne sont pas identiques, chez chacun, bien que tous y soient tenus. Il s’agit de Commandements de D.ieu, dont l’obligation est perpétuelle, en tout temps et en tout lieu, comme l’affirme l’introduction du Séfer Ha ‘Hinou’h.
La manière d’étudier et la ferveur de la prière dépendent des caractères de l’esprit et des aptitudes de chacun. Il serait donc bon que vous rencontriez les ‘Hassidim âgés qui se trouvent dans votre entourage et surtout le guide spirituel, qui enseigne la ‘Hassidout. Vous leur demanderez conseil et D.ieu leur suggèrera l’idée juste, qui sera bonne pour vous, en tout point.
Néanmoins, il est une préparation fondamentale, à laquelle chacun est tenu, qui est la suivante. Il est bien clair et il va de soi que la réception de la Torah, dans son ensemble, est possible uniquement lorsque l’on dit : “ Nous ferons et (ensuite) nous comprendrons ”(1), comme l’explique le traité Chabbat 86, décrivant le don de la Torah. Bien plus, le texte précise ensuite(2), à la page 88a, “ A nous-mêmes, qui adoptons un comportement intègre, s’appliquent les termes du verset : La probité de ceux qui sont droits les guidera. A vous qui adoptez un mauvais comportement, fait allusion la fin de ce verset : La malice de ceux qui se révoltent leur causera du tort ”.
Or, ceci s’applique à toutes les parties de la Torah et, combien plus, à son enseignement profond que le saint Zohar définit comme son “ âme ”, car le mauvais penchant de l’homme attaque encore plus fortement son étude. Vous consulterez, à ce sujet, le Kountrass Ets ‘Haïm, du Rabbi Rachab.
A l’opposé, chacun reçoit la force et le pouvoir de le(3) vaincre et le Saint béni soit-Il vient en aide, surtout en cette génération orpheline, alors qu’il est “ une Mitsva et une obligation d’étudier cette partie de la Torah ”(4) et de la diffuser. Que D.ieu vous accorde la réussite en tout cela.
Il est sûrement inutile de vous rappeler à quel point il est nécessaire de respecter les règles de l’immersion rituelle définies par Ezra. Vous garderez également les trois études qui concernent chacun et que mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, a instaurées. Elles portent sur le ‘Houmach, les Tehilim, le Tanya et sont bien connues.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Lorsque l’on se soumet à D.ieu, au préalable. Voir, à ce sujet, les lettres n°2973 et 3569.
(2) Rapportant la réponse de Rava à un hérétique qui lui reprochait cette soumission inconsidérée.
(3) Le mauvais penchant.
(4) Selon les écrits du Ari Zal.
13 Sivan 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre d’avant la fête de Chavouot, dans laquelle vous me dites que vous avez grandi parmi les ‘Hassidim. D.ieu vous a accordé le mérite et la réussite d’accepter la Divinité comme une évidence. Vous me demandez quel chemin vous devez suivre, dans l’étude de la ‘Hassidout, la prière fervente et quelles sont les préparations nécessaires.
Il est clair que la manière d’étudier et la ferveur de la prière ne sont pas identiques, chez chacun, bien que tous y soient tenus. Il s’agit de Commandements de D.ieu, dont l’obligation est perpétuelle, en tout temps et en tout lieu, comme l’affirme l’introduction du Séfer Ha ‘Hinou’h.
La manière d’étudier et la ferveur de la prière dépendent des caractères de l’esprit et des aptitudes de chacun. Il serait donc bon que vous rencontriez les ‘Hassidim âgés qui se trouvent dans votre entourage et surtout le guide spirituel, qui enseigne la ‘Hassidout. Vous leur demanderez conseil et D.ieu leur suggèrera l’idée juste, qui sera bonne pour vous, en tout point.
Néanmoins, il est une préparation fondamentale, à laquelle chacun est tenu, qui est la suivante. Il est bien clair et il va de soi que la réception de la Torah, dans son ensemble, est possible uniquement lorsque l’on dit : “ Nous ferons et (ensuite) nous comprendrons ”(1), comme l’explique le traité Chabbat 86, décrivant le don de la Torah. Bien plus, le texte précise ensuite(2), à la page 88a, “ A nous-mêmes, qui adoptons un comportement intègre, s’appliquent les termes du verset : La probité de ceux qui sont droits les guidera. A vous qui adoptez un mauvais comportement, fait allusion la fin de ce verset : La malice de ceux qui se révoltent leur causera du tort ”.
Or, ceci s’applique à toutes les parties de la Torah et, combien plus, à son enseignement profond que le saint Zohar définit comme son “ âme ”, car le mauvais penchant de l’homme attaque encore plus fortement son étude. Vous consulterez, à ce sujet, le Kountrass Ets ‘Haïm, du Rabbi Rachab.
A l’opposé, chacun reçoit la force et le pouvoir de le(3) vaincre et le Saint béni soit-Il vient en aide, surtout en cette génération orpheline, alors qu’il est “ une Mitsva et une obligation d’étudier cette partie de la Torah ”(4) et de la diffuser. Que D.ieu vous accorde la réussite en tout cela.
Il est sûrement inutile de vous rappeler à quel point il est nécessaire de respecter les règles de l’immersion rituelle définies par Ezra. Vous garderez également les trois études qui concernent chacun et que mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, a instaurées. Elles portent sur le ‘Houmach, les Tehilim, le Tanya et sont bien connues.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Lorsque l’on se soumet à D.ieu, au préalable. Voir, à ce sujet, les lettres n°2973 et 3569.
(2) Rapportant la réponse de Rava à un hérétique qui lui reprochait cette soumission inconsidérée.
(3) Le mauvais penchant.
(4) Selon les écrits du Ari Zal.