Lettre n° 355

Par la grâce de D.ieu,
13 Nissan 5708,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav C. H.(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre du 23 Adar Chéni et j’y fais réponse:

A) La séquence de discours ‘hassidiques commencée à Roch Hachana se termine avec celui du Chabbat Parchat Noa’h.

B) Le Hayom Yom vous a été envoyé, comme vous l’avez demandé. Cet envoi a un caractère exceptionnel et vous vous efforcerez donc de le mettre à la disposition du plus grand nombre.

C) Vous transmettrez les montants dont vous disposez pour les publications et pour le Séfer Torah(2) au bureau du Rav B. G.(3), qui nous en fera connaître le montant, afin que nous en prélevions la contrepartie ici. Après Pessa’h, le comité du Séfer Torah vous fera savoir quelles lettres vous ont été attribuées, par tirage au sort.

D) Vous trouverez ci-joint le fascicule édité pour la fête de Pessa’h. Vous le mettrez à la disposition du plus grand nombre.

En étudiant ce fascicule, j’ai cherché une explication sur l’affirmation de nos Sages selon laquelle «lorsque l’on repousse le domaine du mal, la Lumière céleste se révèle (Istalek) dans tous les mondes». Je l’ai trouvée dans le Torah Or, à la référence signalée dans la note 47 de ce texte.

Et je me suis dit que c’est sans doute la raison pour laquelle ceux qui retranscrivent les textes de ‘Hassidout ont coutume de les conclure par le mot Salik(4). Ils soulignent ainsi, de manière allusive que, quand on parvient à la fin d’un discours ‘hassidique et qu’on l’a compris, on révèle une Lumière, par laquelle on est entouré, grâce à laquelle on est rehaussé et élevé.

C’est alors que la perception de ce que l’on a compris est véritable, alors que l’on sert D.ieu par sa soumission après L’avoir servi par son intellect. On pourrait développer cette idée.

Rav Mena’hem Schneerson,

Nous vous avons adressé quelques Moré Chiyour(5) afin que vous en placiez un dans chaque implantation des ‘Hassidim. Je vous remercie de bien vouloir le faire.

Notes

(1) Le Rav Chlomo ‘Haïm Kasselman, alors à Paris. Voir la lettre n°373.
(2) Ecrit par le précédent Rabbi pour aller à la rencontre de notre juste Machia’h.
(3) Le Rav Binyamin Gorodetski, de Paris.
(4) Fin, mais qui est aussi de la même étymologie que Istalek, se révéler.
(5) Guide de l’étude quotidienne du Tanya.