Lettre n° 3544

Par la grâce de D.ieu,
11 Sivan 5715,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du dimanche de la Parchat Nasso, dans laquelle vous me donnez de vos nouvelles et de celles de votre famille. Puisse D.ieu faire que vous transmettiez de bonnes nouvelles, toujours et tous les jours, de chacun et de chacune d’entre vous, en particulier de ceux qui se trouvent dans la tente de la Torah, c’est-à-dire dans les quatre coudées de son étude, en apprenant à la fois le corps et l’âme.

Le Zohar, tome 3, page 152a, explique longuement à quel point il est nécessaire d’étudier l’enseignement profond de la Torah, qui en vivifie la partie révélée. Vous consulterez la profonde analyse faite par ce texte, qui est encore plus clairement définie par l’introduction de Rabbi ‘Haïm Vital, le disciple du Ari Zal, au Chaar Ha Hakdamot.

Combien plus en est-il ainsi pour ceux qui sont issus de familles ‘hassidiques. En effet, les âmes de leurs ancêtres ne connaissent pas le repos et le plaisir tant qu’ils ne voient pas leurs descendants maintenir les enseignements de la ‘Hassidout, l’étudier. Il est inutile d’en dire plus, tant cela est évident.

Puisse D.ieu faire que vous perceviez tout cela et trouviez les mots qu’il faut pour l’expliquer à vos enfants, lesquels recevront l’aide céleste et suivront cette voie, au plus vite. En effet, pour ce qui est de la Torah, en général, de l’étude de son âme, en particulier, chaque instant perdu ne peut être retrouvé. En un seul moment, il est donc possible d’acquérir le monde. Vous devez comprendre ce que je veux dire.

Avec ma bénédiction,

Pour le Rabbi Chlita,