Lettre n° 3541
Par la grâce de D.ieu,
9 Sivan 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du temps du don de notre Torah. Son contenu est lié à l’enseignement suivant de nos Sages, cité par le Rambam, à la fin des lois de ‘Hanouka : “ Grande est la paix, car toute la Torah fut donnée pour la réaliser dans le monde, ainsi qu’il est dit : Ses chemins sont des chemins agréables et toutes ses voies sont paix ”.
Je me suis adressé à vous, oralement, à différentes reprises. Je vous ai également adressé des courriers pour vous dire que la paix doit régner parmi les ‘Hassidim. En outre, vous connaissez le proverbe du Tséma’h Tsédek(1), à propos des quatre premières lettres de l’alphabet, Alef, Beth, Guimel, Dalet, initiales de A’hdout, unité, Bera’ha, bénédiction et Gaava, orgueil, Dalout, pauvreté. Il en est ainsi matériellement et, a fortiori, spirituellement.
Bien évidemment, lorsqu’il n’y a aucune justification au contraire de la paix, il n’est nul besoin d’encourager celle-ci et d’en montrer l’importance, de différentes façons. Mais, même si la logique semble indiquer que l’on doit aller à l’encontre de la paix, même s’il s’agit de la logique véritable, celle de l’âme divine, il faut, envers et contre tout, s’efforcer de la préserver. C’est pour cela que de nombreuses mises en garde, de merveilleuses assurances sont énoncées, à propos de la paix. Vous consulterez, à ce sujet, le Likouteï Torah sur trois Parachyot, à la fin de la Parchat Noa’h.
En plus de tout cela, il est dit que “ chacun est proche de sa propre personne(2) ”. On est personnellement concerné et la corruption de l’amour propre ne peut que rendre aveugle. Le Talmud cite l’enseignement des grands Sages de la Guemara, en la matière. On ne peut donc pas dénigrer quelqu’un ou lui manquer de respect, ce qu’à D.ieu ne plaise, même si l’on pense pouvoir le faire, compte tenu de la situation et des différents éléments, que l’on ne peut pas apprécier objectivement, puisque l’on est impliqué en personne.
Plus encore, même s’il s’avère que l’on a complètement raison, il est impossible qu’une institution soit dirigée par quelques personnes ayant des opinions divergentes. Comme vous le savez, il est dit que “ une génération a un dirigeant et non deux ”.
Certes, il est dit que “ le salut est obtenu par les nombreux conseillers ”. Pour autant, il faut bien s’en remettre à la décision de ceux qui dirigent, bien qu’ils ne soient que des hommes, susceptibles de se tromper. Si ce n’est pas le cas, le désordre sera inéluctable, a fortiori en est-il ainsi quand il s’agit d’une institution appartenant au domaine de la Sainteté, dont le mauvais penchant observe le moindre mouvement pouvant aller à l’encontre du renforcement, le moindre symptôme de discorde pour l’amplifier.
Je vous ai déjà écrit, une fois(3), que, lorsque mon beau-père, le Rabbi, était le directeur exécutif de la Yechiva Tom’heï Temimim Loubavitch, dans la ville de Loubavitch, son père lui-même, le Rabbi(4), n’intervenait pas, pour tout ce qui concernait cette institution et il agissait uniquement par son intermédiaire. Une fois, il y eut, pour une quelconque raison, une divergence d’opinions entre eux et le Rabbi(4) demanda que l’on applique la décision de mon beau-père, le Rabbi.
Ceci permet d’établir un principe, s’appliquant, a fortiori, à ce que vous m’écrivez, dans votre lettre, à propos de la direction de cette institution.
Notes
(1) Voir, à ce propos, la lettre n°2844.
(2) N’est pas objectif, pour ce qui le concerne personnellement.
(3) Voir la lettre n°2607.
(4) Rachab.
9 Sivan 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du temps du don de notre Torah. Son contenu est lié à l’enseignement suivant de nos Sages, cité par le Rambam, à la fin des lois de ‘Hanouka : “ Grande est la paix, car toute la Torah fut donnée pour la réaliser dans le monde, ainsi qu’il est dit : Ses chemins sont des chemins agréables et toutes ses voies sont paix ”.
Je me suis adressé à vous, oralement, à différentes reprises. Je vous ai également adressé des courriers pour vous dire que la paix doit régner parmi les ‘Hassidim. En outre, vous connaissez le proverbe du Tséma’h Tsédek(1), à propos des quatre premières lettres de l’alphabet, Alef, Beth, Guimel, Dalet, initiales de A’hdout, unité, Bera’ha, bénédiction et Gaava, orgueil, Dalout, pauvreté. Il en est ainsi matériellement et, a fortiori, spirituellement.
Bien évidemment, lorsqu’il n’y a aucune justification au contraire de la paix, il n’est nul besoin d’encourager celle-ci et d’en montrer l’importance, de différentes façons. Mais, même si la logique semble indiquer que l’on doit aller à l’encontre de la paix, même s’il s’agit de la logique véritable, celle de l’âme divine, il faut, envers et contre tout, s’efforcer de la préserver. C’est pour cela que de nombreuses mises en garde, de merveilleuses assurances sont énoncées, à propos de la paix. Vous consulterez, à ce sujet, le Likouteï Torah sur trois Parachyot, à la fin de la Parchat Noa’h.
En plus de tout cela, il est dit que “ chacun est proche de sa propre personne(2) ”. On est personnellement concerné et la corruption de l’amour propre ne peut que rendre aveugle. Le Talmud cite l’enseignement des grands Sages de la Guemara, en la matière. On ne peut donc pas dénigrer quelqu’un ou lui manquer de respect, ce qu’à D.ieu ne plaise, même si l’on pense pouvoir le faire, compte tenu de la situation et des différents éléments, que l’on ne peut pas apprécier objectivement, puisque l’on est impliqué en personne.
Plus encore, même s’il s’avère que l’on a complètement raison, il est impossible qu’une institution soit dirigée par quelques personnes ayant des opinions divergentes. Comme vous le savez, il est dit que “ une génération a un dirigeant et non deux ”.
Certes, il est dit que “ le salut est obtenu par les nombreux conseillers ”. Pour autant, il faut bien s’en remettre à la décision de ceux qui dirigent, bien qu’ils ne soient que des hommes, susceptibles de se tromper. Si ce n’est pas le cas, le désordre sera inéluctable, a fortiori en est-il ainsi quand il s’agit d’une institution appartenant au domaine de la Sainteté, dont le mauvais penchant observe le moindre mouvement pouvant aller à l’encontre du renforcement, le moindre symptôme de discorde pour l’amplifier.
Je vous ai déjà écrit, une fois(3), que, lorsque mon beau-père, le Rabbi, était le directeur exécutif de la Yechiva Tom’heï Temimim Loubavitch, dans la ville de Loubavitch, son père lui-même, le Rabbi(4), n’intervenait pas, pour tout ce qui concernait cette institution et il agissait uniquement par son intermédiaire. Une fois, il y eut, pour une quelconque raison, une divergence d’opinions entre eux et le Rabbi(4) demanda que l’on applique la décision de mon beau-père, le Rabbi.
Ceci permet d’établir un principe, s’appliquant, a fortiori, à ce que vous m’écrivez, dans votre lettre, à propos de la direction de cette institution.
Notes
(1) Voir, à ce propos, la lettre n°2844.
(2) N’est pas objectif, pour ce qui le concerne personnellement.
(3) Voir la lettre n°2607.
(4) Rachab.