Lettre n° 349

Par la grâce de D.ieu,
12 Nissan 5708,

A mon proche parent, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav A. Z.(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je voudrais introduire mes propos par une bénédiction, en vous souhaitant Mazal Tov pour la naissance que vous m’avez annoncée, celle de votre petit-fils, Chalom Dov Ber(2). Puissent ses parents l’éduquer à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, dans l’opulence matérielle et spirituelle, à laquelle vous assisterez vous-même avec plaisir et joie.

Je fais réponse à votre lettre:

A) Vous me dites posséder des discours ‘hassidiques du Rabbi Maharach que vous n’avez pas retrouvé dans la liste que j’ai dressée pour la biographie(3). Pouvez-vous me décrire, en quelques mots, le contenu de ces textes, comme je l’ai fait dans cette liste? Peut-être sera-t-il ainsi possible de les identifier comme d’autres versions de ceux qui sont connus.

B) Conformément à l’enseignement de mon beau-père, le Rabbi Chlita, celui qui est en deuil ne conduit pas l’office, en un jour où l’on dit la prière de Moussaf. Il ne le fait pas non plus pour Min’ha et Arvit. Il le fait, en revanche, pour Min’ha de la veille du Chabbat ou de Roch ‘Hodech.

Le demi-Kaddich et le second Bare’hou du vendredi soir ne concernent pas l’endeuillé, de même que En Kélokénou et Alénou(4).

C) Vous me rappelez le récit, rapporté par mon beau-père, le Rabbi Chlita, à Riga, à propos du Rabbi Maharach et du Rav de Belz(5). Pouvez-vous rédiger, en quelques points, les explications données(6) pendant cette fête de Soukkot?

Je vous joins le fascicule édité à l’occasion de la fête de Pessa’h, qui vient de paraître. Vous le mettrez sûrement à la disposition du plus grand nombre.

Je vous souhaite, ainsi qu’à vos proches et à tous les vôtres, un Pessa’h cacher et joyeux, la délivrance véritable et complète, de façon immédiate.

Notes

(1) Le Rav Azryel Zelig Slonim. Voir la lettre n°2.
(2) Le Rav Chalom Dov Ber Wolpo.
(3) Dont le Rabbi est lui-même l’auteur.
(4) Le Rav Slonim posait la question suivante: «Le demi-Kaddich et le Bare’hou suivant Mizmor Ledavid, le vendredi soir, doivent-ils être dits par l’endeuillé?».
(5) Le Rabbi Maharach, vêtu comme un commerçant, se rendit chez Rabbi Sar Chalom de Belz. Aussitôt, celui-ci s’écria: «De ce jeune homme émane une odeur agréable». Le précédent Rabbi avait raconté cette histoire, à ‘Hol Hamoéd Soukkot 5695 (1934), à Riga, en présence du Rabbi et du Rav Slonim.
(6) Par le précédent Rabbi.