Lettre n° 3482
Par la grâce de D.ieu,
14 Iyar 5715,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Yera’hmyel(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre de l’issue du Chabbat Tazrya Metsora, dans laquelle vous évoquez les cours que vous donnez à vos amis et, avant tout, à un groupe d’élèves. Je vous en félicite. Il est sans doute inutile de vous expliquer longuement à quel point tout cela est important. Vous connaissez l’affirmation de nos Sages, au traité Baba Metsya 85a, selon laquelle, aussi fondamental qu’il puisse être d’enseigner la Torah au fils de son ami et, encore plus, à son propre fils, le sommet de l’élévation consiste, cependant, à séparer le grain de l’ivraie.
Il est sûrement inutile de vous rappeler la nécessité de faire en sorte que votre enseignement aux élèves de certaines écoles ne soit pas interprété comme une reconnaissance de ces écoles et de leurs conceptions. J’ai déjà écrit tout cela à quelques ‘Hassidim(2), bien qu’il s’agisse d’une évidence. Les précautions à prendre sont fonctions des conditions du lieu et des écoles. Tous les endroits ne sont pas identiques.
De façon générale, vos cours ne doivent pas figurer dans le programme de l’école et sa direction ne doit pas intervenir, pour ce qui concerne votre enseignement. Il est dit que “ le salut vient des nombreux conseillers ” et vous consulterez donc ceux qui se trouvent sur place.
Vous proposez que les filles participent également à votre conférence sur la ‘Hassidout, à la condition qu’elles prennent place sur des rangées séparées. Vous voulez sans doute dire qu’elles se trouveront dans un autre endroit de la salle, avec une séparation au milieu.
Il n’y a pas lieu de diffuser tout cela en ces termes et d’en faire une position officielle, un principe, car il y aura toujours des personnes se prétendant scrupuleuses, n’étant pas nécessairement sincères, qui rappelleront les propos de nos Sages selon lesquels “ celui qui enseigne la Torah à la fille de son ami…(3) ”. Il convient, néanmoins, de s’efforcer qu’il en soit effectivement ainsi. Encore une fois, il ne faut pas qu’en agissant de cette façon, que vous sembliez accorder votre approbation à cette école.
Encore à Riga, mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, constitua des classes d’étude de la ‘Hassidout pour les filles(4). Il écrivit, pour elles, des lettres sur ce sujet et, avec le temps, cette action donna des fruits et elle fut même d’un grand intérêt.
En effet, la femme est la maîtresse de maison(5). Avant cela, il lui faut se fiancer(6). Et, de fait, la Loi de la Torah précise qu’il doit bien en être ainsi, comme le dit le Choul’han Arou’h, lois de l’étude de la Torah, de même que dans ces lois, dans la version de l’Admour Hazaken, à la fin du chapitre 1. Les femmes sont astreintes à une telle étude, qui conduit à éprouver de la crainte de D.ieu, de la soumission et à mettre en pratique tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot de la meilleure façon, au quotidien.
Tout cela est bien connu et l’on peut, chaque jour, constater empiriquement qu’il en est bien ainsi. Il est donc inutile d’en dire plus.
A ce sujet, il est très important qu’ait été fondée, dans votre ville(7), une succursale ou un groupement de l’Association des femmes ‘Habad. Vous ferez en sorte que ce groupement se développe, de la manière qui convient. Il y a quelques temps, j’ai écrit à plusieurs succursales de l’Association des femmes ‘Habad pour rappeler que celles qui y adhèrent ne doivent pas nécessairement être convaincues d’emblée et avoir déjà adopté le comportement ‘Habad le plus irréprochable.
Il est entendu que les femmes voulant adhérer à cette association ont d’ores et déjà une attitude bienveillante envers ‘Habad. Il y a donc lieu de penser que, pour la plupart d’entre elles, cette bonne pensée sera suivie d’un effet concret, à une échéance relativement courte, de sorte qu’elles puissent, à leur tour, guider les autres.
Avec ma bénédiction de réussite en tout ce qui vient d’être dit,
Notes
(1) Le Rav Y. Blumenfeld. Voir, à son sujet, la lettre n°3719.
(2) Voir, par exemple, les lettres n°3403 et 3440.
(3) Comme s’il lui enseignait la sottise.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°2375.
(5) Et de l’atmosphère qui y règne.
(6) Et donc le faire de manière conforme à la ‘Hassidout.
(7) A Bneï Brak. Voir, à ce sujet, la lettre n°3605.
14 Iyar 5715,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Yera’hmyel(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre de l’issue du Chabbat Tazrya Metsora, dans laquelle vous évoquez les cours que vous donnez à vos amis et, avant tout, à un groupe d’élèves. Je vous en félicite. Il est sans doute inutile de vous expliquer longuement à quel point tout cela est important. Vous connaissez l’affirmation de nos Sages, au traité Baba Metsya 85a, selon laquelle, aussi fondamental qu’il puisse être d’enseigner la Torah au fils de son ami et, encore plus, à son propre fils, le sommet de l’élévation consiste, cependant, à séparer le grain de l’ivraie.
Il est sûrement inutile de vous rappeler la nécessité de faire en sorte que votre enseignement aux élèves de certaines écoles ne soit pas interprété comme une reconnaissance de ces écoles et de leurs conceptions. J’ai déjà écrit tout cela à quelques ‘Hassidim(2), bien qu’il s’agisse d’une évidence. Les précautions à prendre sont fonctions des conditions du lieu et des écoles. Tous les endroits ne sont pas identiques.
De façon générale, vos cours ne doivent pas figurer dans le programme de l’école et sa direction ne doit pas intervenir, pour ce qui concerne votre enseignement. Il est dit que “ le salut vient des nombreux conseillers ” et vous consulterez donc ceux qui se trouvent sur place.
Vous proposez que les filles participent également à votre conférence sur la ‘Hassidout, à la condition qu’elles prennent place sur des rangées séparées. Vous voulez sans doute dire qu’elles se trouveront dans un autre endroit de la salle, avec une séparation au milieu.
Il n’y a pas lieu de diffuser tout cela en ces termes et d’en faire une position officielle, un principe, car il y aura toujours des personnes se prétendant scrupuleuses, n’étant pas nécessairement sincères, qui rappelleront les propos de nos Sages selon lesquels “ celui qui enseigne la Torah à la fille de son ami…(3) ”. Il convient, néanmoins, de s’efforcer qu’il en soit effectivement ainsi. Encore une fois, il ne faut pas qu’en agissant de cette façon, que vous sembliez accorder votre approbation à cette école.
Encore à Riga, mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, constitua des classes d’étude de la ‘Hassidout pour les filles(4). Il écrivit, pour elles, des lettres sur ce sujet et, avec le temps, cette action donna des fruits et elle fut même d’un grand intérêt.
En effet, la femme est la maîtresse de maison(5). Avant cela, il lui faut se fiancer(6). Et, de fait, la Loi de la Torah précise qu’il doit bien en être ainsi, comme le dit le Choul’han Arou’h, lois de l’étude de la Torah, de même que dans ces lois, dans la version de l’Admour Hazaken, à la fin du chapitre 1. Les femmes sont astreintes à une telle étude, qui conduit à éprouver de la crainte de D.ieu, de la soumission et à mettre en pratique tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot de la meilleure façon, au quotidien.
Tout cela est bien connu et l’on peut, chaque jour, constater empiriquement qu’il en est bien ainsi. Il est donc inutile d’en dire plus.
A ce sujet, il est très important qu’ait été fondée, dans votre ville(7), une succursale ou un groupement de l’Association des femmes ‘Habad. Vous ferez en sorte que ce groupement se développe, de la manière qui convient. Il y a quelques temps, j’ai écrit à plusieurs succursales de l’Association des femmes ‘Habad pour rappeler que celles qui y adhèrent ne doivent pas nécessairement être convaincues d’emblée et avoir déjà adopté le comportement ‘Habad le plus irréprochable.
Il est entendu que les femmes voulant adhérer à cette association ont d’ores et déjà une attitude bienveillante envers ‘Habad. Il y a donc lieu de penser que, pour la plupart d’entre elles, cette bonne pensée sera suivie d’un effet concret, à une échéance relativement courte, de sorte qu’elles puissent, à leur tour, guider les autres.
Avec ma bénédiction de réussite en tout ce qui vient d’être dit,
Notes
(1) Le Rav Y. Blumenfeld. Voir, à son sujet, la lettre n°3719.
(2) Voir, par exemple, les lettres n°3403 et 3440.
(3) Comme s’il lui enseignait la sottise.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°2375.
(5) Et de l’atmosphère qui y règne.
(6) Et donc le faire de manière conforme à la ‘Hassidout.
(7) A Bneï Brak. Voir, à ce sujet, la lettre n°3605.