Lettre n° 3476
Par la grâce de D.ieu,
12 Iyar 5715,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Avraham Tsvi(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 25 Nissan et à celle du premier jour de Roch ‘Hodech Iyar que j’ai reçues conjointement. Vous évoquez le récit relatif aux trois cent soixante quinze chapitres traitant de la volonté et du plaisir, qui tendent à déterminer lequel des deux implique l’autre. Vous dites que mon beau-père, le Rabbi, les rédigea quand il était jeune, qu’il les brûla ensuite, puis qu’il regretta ce qu’il avait fait.
Ce récit a effectivement été transmis par l’un des ‘Hassidim âgés, le Rav Mi’haël Dvorkin et vous m’en demandez la signification.
Je ne sais pas dans quelle mesure une explication est nécessaire. Et celle-ci doit-elle porter sur le nombre qui est mentionné ou sur l’idée proprement dite?
S’agissant du nombre, vous trouverez des références en marge de ce texte, établissant une relation entre trois cent soixante quinze, la volonté et le plaisir(2), qui correspondent, chez l’homme, ici-bas, aux deux parties de Kéter, la couronne qui surplombe l’enchaînement des mondes, c’est-à-dire Atik et Ari’h. Il en est donc de même pour l’Homme céleste(3). De même, la séquence de discours ‘hassidiques de 5666(4) traite aussi de la volonté et du plaisir(5).
Quant au fait qu’il brûla ce texte, puis qu’il regretta l’avoir fait, on peut peut-être expliquer qu’il s’agissait, en l’occurrence, de l’enseignement profond de la Torah et qu’en conséquence, il se refusait à avancer ce qu’il n’avait pas reçu de son maître. Vous consulterez, à ce propos, le Zohar, tome 2, page 221b. Par la suite, il regretta ce qu’il avait fait car il s’est avéré que cet enseignement lui venait bien de son maître.
A ce propos, vous citez la formule mnémotechnique Yad Yossef, la main de Yossef. Il semble que vous ayez omis de préciser, tout d’abord, qu’il y a bien là quatorze(6) parties.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Je viens de recevoir votre lettre du 9 Iyar.
Notes
(1) Le Rav A. T. Landau.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Likouteï Torah Vaykra, page 9c et Chir Hachirim, pages 35d et 38c.
(3) Les niveaux d’Atik et Ari’h correspondent donc également au Plaisir et à la Volonté.
(4) 1906, du Rabbi Rachab, père du précédent Rabbi.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ A partir du discours intitulé Le’h Le’ha ”.
(6) Valeur numérique du mot Yad.
12 Iyar 5715,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Avraham Tsvi(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 25 Nissan et à celle du premier jour de Roch ‘Hodech Iyar que j’ai reçues conjointement. Vous évoquez le récit relatif aux trois cent soixante quinze chapitres traitant de la volonté et du plaisir, qui tendent à déterminer lequel des deux implique l’autre. Vous dites que mon beau-père, le Rabbi, les rédigea quand il était jeune, qu’il les brûla ensuite, puis qu’il regretta ce qu’il avait fait.
Ce récit a effectivement été transmis par l’un des ‘Hassidim âgés, le Rav Mi’haël Dvorkin et vous m’en demandez la signification.
Je ne sais pas dans quelle mesure une explication est nécessaire. Et celle-ci doit-elle porter sur le nombre qui est mentionné ou sur l’idée proprement dite?
S’agissant du nombre, vous trouverez des références en marge de ce texte, établissant une relation entre trois cent soixante quinze, la volonté et le plaisir(2), qui correspondent, chez l’homme, ici-bas, aux deux parties de Kéter, la couronne qui surplombe l’enchaînement des mondes, c’est-à-dire Atik et Ari’h. Il en est donc de même pour l’Homme céleste(3). De même, la séquence de discours ‘hassidiques de 5666(4) traite aussi de la volonté et du plaisir(5).
Quant au fait qu’il brûla ce texte, puis qu’il regretta l’avoir fait, on peut peut-être expliquer qu’il s’agissait, en l’occurrence, de l’enseignement profond de la Torah et qu’en conséquence, il se refusait à avancer ce qu’il n’avait pas reçu de son maître. Vous consulterez, à ce propos, le Zohar, tome 2, page 221b. Par la suite, il regretta ce qu’il avait fait car il s’est avéré que cet enseignement lui venait bien de son maître.
A ce propos, vous citez la formule mnémotechnique Yad Yossef, la main de Yossef. Il semble que vous ayez omis de préciser, tout d’abord, qu’il y a bien là quatorze(6) parties.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Je viens de recevoir votre lettre du 9 Iyar.
Notes
(1) Le Rav A. T. Landau.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Likouteï Torah Vaykra, page 9c et Chir Hachirim, pages 35d et 38c.
(3) Les niveaux d’Atik et Ari’h correspondent donc également au Plaisir et à la Volonté.
(4) 1906, du Rabbi Rachab, père du précédent Rabbi.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ A partir du discours intitulé Le’h Le’ha ”.
(6) Valeur numérique du mot Yad.