Lettre n° 3469
Par la grâce de D.ieu,
11 Iyar 5715,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et assume une mission divine,
le Rav Elyahou Leïb(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 5 Iyar(2). Vous connaissez le dicton du Baal Chem Tov, que nous avons maintes fois entendu de mon beau-père, le Rabbi, selon lequel tout ou ce que l’on voit ou entend peut, et doit donc, délivrer un enseignement pour le service de D.ieu. Combien plus en est-il lorsqu’il s’agit d’un événement qui concerne de nombreux Juifs, d’autant qu’en l’occurrence, D.ieu a “ placé ceux qui étaient nombreux dans les mains de ceux qui n’étaient que quelques uns ”(3), d’une manière miraculeuse.
Il doit donc découler de tout cela une force accrue pour servir D.ieu. Et, il ne faut nullement s’affecter du fait que certains ont une autre conception des faits et entendent l’imposer, sous prétexte qu’ils sont majoritaires. L’événement lui-même fait la preuve de leur erreur et montre que l’importance numérique n’est pas du tout déterminante.
De fait, ceux qui adoptent une autre attitude savent également qu’il en est bien ainsi. Néanmoins, ils ne combattent pas leur mauvais penchant comme ils devraient le faire et ils sont donc placés sous son emprise. Ceci s’ajoute à leur attitude, qui est une incroyable marque d’ingratitude(4).
Une image permettra de le comprendre. Un grand et puissant monarque témoigne de son profond amour pour l’homme le plus simple et le plus ordinaire. Quittant le lieu de sa gloire, il se dirige vers lui, avec tous ses ministres, puis le fait entrer dans le palais royal, comme l’explique le chapitre 46 du Tanya.
Est-il envisageable que cet homme le plus humble dise au roi que le palais lui appartient personnellement, qu’il y fera donc ce que bon lui semble et qu’il commencera par en renvoyer le roi, de toutes les manières possibles, c’est-à-dire en adoptant une attitude grossière, allant systématiquement à l’encontre de sa volonté? Vous devez comprendre ce que je veux dire.
Vous me dites que l’on a distribué de la Matsa Chemoura(5) aux parents d’élèves de votre école et j’en suis satisfait. Sans doute en a-t-on fait de même dans toutes les écoles du réseau(6).
Puisse D.ieu faire que vous m’annonciez toujours de bonnes nouvelles de vos activités communautaires et de vos préoccupations personnelles.
Avec ma bénédiction, à propos de tout ce qui vient d’être dit,
Notes
(1) Le Rav E. L. Rivkin.
(2) Dans laquelle le Rav Rivkin disait que plusieurs enseignants considéraient qu’il ne fallait rien dire de la date du 5 Iyar. D’autres proposaient d’y consacrer quelques mots et d’indiquer qu’en ce jour, il y a sept ans, les nations arabes avaient attaqué les Juifs, qui avaient été sauvés par un miracle de D.ieu. Voir, à ce sujet, la lettre n°3404.
(3) Comme ce fut le cas à ‘Hanoukka.
(4) Envers le miracle de D.ieu.
(5) Voir, à ce sujet, la lettre n°3386.
(6) Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch en Terre Sainte.
11 Iyar 5715,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et assume une mission divine,
le Rav Elyahou Leïb(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 5 Iyar(2). Vous connaissez le dicton du Baal Chem Tov, que nous avons maintes fois entendu de mon beau-père, le Rabbi, selon lequel tout ou ce que l’on voit ou entend peut, et doit donc, délivrer un enseignement pour le service de D.ieu. Combien plus en est-il lorsqu’il s’agit d’un événement qui concerne de nombreux Juifs, d’autant qu’en l’occurrence, D.ieu a “ placé ceux qui étaient nombreux dans les mains de ceux qui n’étaient que quelques uns ”(3), d’une manière miraculeuse.
Il doit donc découler de tout cela une force accrue pour servir D.ieu. Et, il ne faut nullement s’affecter du fait que certains ont une autre conception des faits et entendent l’imposer, sous prétexte qu’ils sont majoritaires. L’événement lui-même fait la preuve de leur erreur et montre que l’importance numérique n’est pas du tout déterminante.
De fait, ceux qui adoptent une autre attitude savent également qu’il en est bien ainsi. Néanmoins, ils ne combattent pas leur mauvais penchant comme ils devraient le faire et ils sont donc placés sous son emprise. Ceci s’ajoute à leur attitude, qui est une incroyable marque d’ingratitude(4).
Une image permettra de le comprendre. Un grand et puissant monarque témoigne de son profond amour pour l’homme le plus simple et le plus ordinaire. Quittant le lieu de sa gloire, il se dirige vers lui, avec tous ses ministres, puis le fait entrer dans le palais royal, comme l’explique le chapitre 46 du Tanya.
Est-il envisageable que cet homme le plus humble dise au roi que le palais lui appartient personnellement, qu’il y fera donc ce que bon lui semble et qu’il commencera par en renvoyer le roi, de toutes les manières possibles, c’est-à-dire en adoptant une attitude grossière, allant systématiquement à l’encontre de sa volonté? Vous devez comprendre ce que je veux dire.
Vous me dites que l’on a distribué de la Matsa Chemoura(5) aux parents d’élèves de votre école et j’en suis satisfait. Sans doute en a-t-on fait de même dans toutes les écoles du réseau(6).
Puisse D.ieu faire que vous m’annonciez toujours de bonnes nouvelles de vos activités communautaires et de vos préoccupations personnelles.
Avec ma bénédiction, à propos de tout ce qui vient d’être dit,
Notes
(1) Le Rav E. L. Rivkin.
(2) Dans laquelle le Rav Rivkin disait que plusieurs enseignants considéraient qu’il ne fallait rien dire de la date du 5 Iyar. D’autres proposaient d’y consacrer quelques mots et d’indiquer qu’en ce jour, il y a sept ans, les nations arabes avaient attaqué les Juifs, qui avaient été sauvés par un miracle de D.ieu. Voir, à ce sujet, la lettre n°3404.
(3) Comme ce fut le cas à ‘Hanoukka.
(4) Envers le miracle de D.ieu.
(5) Voir, à ce sujet, la lettre n°3386.
(6) Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch en Terre Sainte.