Lettre n° 3463

Par la grâce de D.ieu,
10 Iyar 5715,
Brooklyn

Je vous salue et vous bénis,

Vous évoquez les points essentiels de la ‘Hassidout et de ses conceptions. En fait, on l’étudie comme on le fait pour n’importe quelle autre partie de la Torah.

Une image permettra d’illustrer votre question. Celui qui souhaite passer de l’étude de la Michna à celle de la Guemara(1) demandera-t-il quels sont les points essentiels de cette dernière? Or, ce qui est vrai de la Guemara s’applique, de la même façon, pour la ‘Hassidout. Et, je n’ai jamais vu que l’on aborde de cette façon l’étude de la Guemara ou des écrits des premiers Sages.

A mon sens, il n’y a donc nullement lieu d’envisager de cette manière l’étude de la ‘Hassidout, même s’il est légitime de rechercher une formulation résumée et donc de poser une telle question, dans l’espoir d’acquérir très rapidement(2) ces connaissances.

D’une certaine manière, vous trouverez les points essentiels de la ‘Hassidout et ses conceptions dans Chaar Hay’houd Vehaémouna, qui est la seconde partie du Tanya, dans la Mitsva de la foi en D.ieu qui se trouve dans le Dére’h Mitsvoté’ha(3), dans plusieurs chapitres de “ la source de la Mitsva de la prière ”, dans le même ouvrage et dans le Kountrass Limoud Torat Ha ‘Hassidout(4).

Notes

(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°3518.
(2) Textuellement “ en étant debout sur un pied ”.
(3) Du Tséma’h Tsédek.
(4) Du précédent Rabbi.