Lettre n° 3457
Par la grâce de D.ieu,
9 Iyar 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Comme vous me l’avez demandé, j’ai mentionné ces personnes près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin qu’elles obtiennent la satisfaction de tous leurs besoins.
Vous avez été l’émissaire m’ayant fait part de leur requête et vous leur transmettrez donc tout cela. Vous leur direz que leur nom a été mentionné près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, chef d’Israël. Vous leur rapporterez également ce qu’il expliquait souvent, à propos d’une bénédiction qu’il rapprochait de l’expression “ pluies de bénédiction ”(1). Il soulignait, en effet, qu’il fallait d’abord labourer et planter. C’est uniquement par la suite que la pluie peut révéler une bénédiction considérable.
Il est clair que, pour des Juifs constituant une famille, une telle bénédiction consiste, avant tout, à avoir un foyer qui soit un modèle de ce que doit être un maison juive, c’est-à-dire “ un petit sanctuaire ”, par la manière dont il est tenu. La pratique montre que tout cela dépend essentiellement de la femme, maîtresse de la maison. Mais, l’homme doit également l’aider, dans toute la mesure de ses moyens.
Pour obtenir un tel résultat, il doit, bien sûr, être évident que le mari, se trouvant chez lui ou marchant dans la rue, se levant ou se couchant, est identifié par tous ceux qui le voient comme un descendant d’Avraham, d’Its’hak et de Yaakov.
Ce principe doit s’appliquer en tout lieu et de tout temps, mais combien plus est-ce le cas en notre génération, alors que chacun d’entre nous est “ un tison sauvé du feu ”(2), que le Créateur du monde a préservé, dans Sa grande bonté, “ afin de faire vivre un peuple nombreux ”. Et, dans le pays “ vers lequel toujours sont tournés les yeux de D.ieu, du début de l’année à la fin de l’année ”(3), le mérite et la responsabilité liés à un tel comportement se trouvent considérablement accrus.
Or, D.ieu exige uniquement en fonction des forces que chacun possède. D’emblée, tous les moyens, toutes les possibilités sont accordés afin d’accomplir pleinement ce qui vient d’être dit, à l’époque où l’on vit, dans l’endroit où l’on se trouve. J’aimerais que vous transmettiez ce message, avec les précisions nécessaires, à chacune de ces personnes.
Avec ma bénédiction pour que vous accomplissiez pleinement votre mission et que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela,
M. Schneerson,
Notes
(1) Voir à ce sujet, en particulier, les lettres n°3256 et 3694.
(2) Un rescapé de la Shoa.
(3) En Terre Sainte.
9 Iyar 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Comme vous me l’avez demandé, j’ai mentionné ces personnes près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin qu’elles obtiennent la satisfaction de tous leurs besoins.
Vous avez été l’émissaire m’ayant fait part de leur requête et vous leur transmettrez donc tout cela. Vous leur direz que leur nom a été mentionné près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, chef d’Israël. Vous leur rapporterez également ce qu’il expliquait souvent, à propos d’une bénédiction qu’il rapprochait de l’expression “ pluies de bénédiction ”(1). Il soulignait, en effet, qu’il fallait d’abord labourer et planter. C’est uniquement par la suite que la pluie peut révéler une bénédiction considérable.
Il est clair que, pour des Juifs constituant une famille, une telle bénédiction consiste, avant tout, à avoir un foyer qui soit un modèle de ce que doit être un maison juive, c’est-à-dire “ un petit sanctuaire ”, par la manière dont il est tenu. La pratique montre que tout cela dépend essentiellement de la femme, maîtresse de la maison. Mais, l’homme doit également l’aider, dans toute la mesure de ses moyens.
Pour obtenir un tel résultat, il doit, bien sûr, être évident que le mari, se trouvant chez lui ou marchant dans la rue, se levant ou se couchant, est identifié par tous ceux qui le voient comme un descendant d’Avraham, d’Its’hak et de Yaakov.
Ce principe doit s’appliquer en tout lieu et de tout temps, mais combien plus est-ce le cas en notre génération, alors que chacun d’entre nous est “ un tison sauvé du feu ”(2), que le Créateur du monde a préservé, dans Sa grande bonté, “ afin de faire vivre un peuple nombreux ”. Et, dans le pays “ vers lequel toujours sont tournés les yeux de D.ieu, du début de l’année à la fin de l’année ”(3), le mérite et la responsabilité liés à un tel comportement se trouvent considérablement accrus.
Or, D.ieu exige uniquement en fonction des forces que chacun possède. D’emblée, tous les moyens, toutes les possibilités sont accordés afin d’accomplir pleinement ce qui vient d’être dit, à l’époque où l’on vit, dans l’endroit où l’on se trouve. J’aimerais que vous transmettiez ce message, avec les précisions nécessaires, à chacune de ces personnes.
Avec ma bénédiction pour que vous accomplissiez pleinement votre mission et que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela,
M. Schneerson,
Notes
(1) Voir à ce sujet, en particulier, les lettres n°3256 et 3694.
(2) Un rescapé de la Shoa.
(3) En Terre Sainte.