Lettre n° 3455
Par la grâce de D.ieu,
7 Iyar 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre précieux courrier de la fin du “ mois de l’éclat ”(1), qui est également le début du “ mois de l’éclat ”(2), comme l’expliquent les Tossafot, au traité Roch Hachana 2b. Vous le commencez en m’annonçant une bonne nouvelle et vous me dites que votre fils Ben Tsion poursuit ses études dans la sainte Yechiva Tom’heï Temimim, fondée par le Rabbi, dont le mérite nous protégera, chef d’Israël.
L’un des premiers Sages, citant le Yerouchalmi(3), explique que le fait de porter le nom Ben Tsion est favorable pour avoir de longs jours et de bonnes années. Votre fils connaîtra donc la réussite et, outre la longévité proprement dite, il aura également de bons jours et de bonnes années, dans le domaine spirituel, ce qui veut dire qu’ils seront emplis de notre sainte Torah, qui est “ plus longue que la terre et plus large que la mer ”. Il aura également ce qui en découle, puisqu’il est dit que “ grande est l’étude qui conduit à l’action ”. Et, il en sera de même pour tous vos enfants.
J’ai appris avec plaisir, par votre lettre, que vous avez été l’élève du grand Rav, ‘Hassid bien connu pour sa droiture et pour son comportement, le Rav C. Alfandari(4). J’aimerais savoir s’il est possible de se procurer ses livres. Bien évidemment, ceux-ci pourront être échangés contre des publications des éditions Kehot(5). De même, savez-vous si l’on prépare l’impression des écrits et de ses commentaires de la partie révélée de la Torah ou de son enseignement profond, qui sont demeurés dans ses affaires?
Vous me décrivez également votre situation et vous me dites que vous n’êtes pas toujours joyeux. Le saint Tanya, de l’Admour Hazaken, commente cette idée, longuement et brièvement à la fois, en particulier au chapitre 33(6). Et, cette joie peut être accrue par la méditation qui est définie au début du chapitre 41 du Tanya, basée sur le fait que le Roi, Roi des rois, le Saint béni soit-Il abandonne les créatures célestes et terrestres et se trouve devant chaque Juif, car “ la terre est emplie de Son honneur ” et “ la puissance et l’allégresse se trouvent en Son endroit ”. Vous consulterez également le traité ‘Haguiga 5b et le Avodat Ha Kodech du grand Rav M. Ibn Gabay, partie consacrée à la finalité, au chapitre 57.
Une telle méditation conforte la joie de l’homme et, plus l’on renforce la joie de la Mitsva, qui est, étymologiquement, Tsavta, un lien avec le Créateur du monde, plus l’on supprime ce qui entrave l’homme et le conduit à l’encontre de lui-même, matériellement et spirituellement. En effet, “ la joie brise toutes les limites ”.
De plus, la Présence divine se révèle uniquement dans la joie de la Mitsva et l’on connaît, à ce propos, l’explication du grand maître(7), dans son Michné Torah, lois des fondements de la Torah, chapitre 7, paragraphe 4. Bien évidemment, tout cela ne contredit pas le fait que le service de D.ieu requiert parfois l’amertume, comme l’expliquent le saint Tanya, à la fin du chapitre 34(8) et Iguéret Hatechouva, au chapitre 11.
J’ai demandé aux ‘Hassidim de vous procurer quelques publications des éditions Kehot. Sans doute adopterez-vous, en ce qui les concerne, une attitude de largesse, en mettant leur contenu à la disposition du plus grand nombre, dans votre communauté et parmi vos élèves. Le mérite public dépend de vous.
Avec mes respects et ma bénédiction de réussite dans votre mission sacrée,
Notes
(1) Nissan.
(2) Iyar.
(3) Le Rabbi note, en bas de page: “ Il est mentionné par le Chem Ha Guedolim, du ‘Hida, tome 1, dans les additifs de la lettre Beth ”.
(4) Le Rav Chlomo Alfandari. Voir, à son sujet, les lettres n°3621 et 3741.
(5) Voir, à ce sujet, la lettre n°2965.
(6) Le Rabbi écrit Gal, dévoile, mot dont la valeur numérique est trente trois.
(7) Le Rambam.
(8) Le Rabbi écrit Dal, pauvre, mot dont la valeur numérique est trente quatre.
7 Iyar 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre précieux courrier de la fin du “ mois de l’éclat ”(1), qui est également le début du “ mois de l’éclat ”(2), comme l’expliquent les Tossafot, au traité Roch Hachana 2b. Vous le commencez en m’annonçant une bonne nouvelle et vous me dites que votre fils Ben Tsion poursuit ses études dans la sainte Yechiva Tom’heï Temimim, fondée par le Rabbi, dont le mérite nous protégera, chef d’Israël.
L’un des premiers Sages, citant le Yerouchalmi(3), explique que le fait de porter le nom Ben Tsion est favorable pour avoir de longs jours et de bonnes années. Votre fils connaîtra donc la réussite et, outre la longévité proprement dite, il aura également de bons jours et de bonnes années, dans le domaine spirituel, ce qui veut dire qu’ils seront emplis de notre sainte Torah, qui est “ plus longue que la terre et plus large que la mer ”. Il aura également ce qui en découle, puisqu’il est dit que “ grande est l’étude qui conduit à l’action ”. Et, il en sera de même pour tous vos enfants.
J’ai appris avec plaisir, par votre lettre, que vous avez été l’élève du grand Rav, ‘Hassid bien connu pour sa droiture et pour son comportement, le Rav C. Alfandari(4). J’aimerais savoir s’il est possible de se procurer ses livres. Bien évidemment, ceux-ci pourront être échangés contre des publications des éditions Kehot(5). De même, savez-vous si l’on prépare l’impression des écrits et de ses commentaires de la partie révélée de la Torah ou de son enseignement profond, qui sont demeurés dans ses affaires?
Vous me décrivez également votre situation et vous me dites que vous n’êtes pas toujours joyeux. Le saint Tanya, de l’Admour Hazaken, commente cette idée, longuement et brièvement à la fois, en particulier au chapitre 33(6). Et, cette joie peut être accrue par la méditation qui est définie au début du chapitre 41 du Tanya, basée sur le fait que le Roi, Roi des rois, le Saint béni soit-Il abandonne les créatures célestes et terrestres et se trouve devant chaque Juif, car “ la terre est emplie de Son honneur ” et “ la puissance et l’allégresse se trouvent en Son endroit ”. Vous consulterez également le traité ‘Haguiga 5b et le Avodat Ha Kodech du grand Rav M. Ibn Gabay, partie consacrée à la finalité, au chapitre 57.
Une telle méditation conforte la joie de l’homme et, plus l’on renforce la joie de la Mitsva, qui est, étymologiquement, Tsavta, un lien avec le Créateur du monde, plus l’on supprime ce qui entrave l’homme et le conduit à l’encontre de lui-même, matériellement et spirituellement. En effet, “ la joie brise toutes les limites ”.
De plus, la Présence divine se révèle uniquement dans la joie de la Mitsva et l’on connaît, à ce propos, l’explication du grand maître(7), dans son Michné Torah, lois des fondements de la Torah, chapitre 7, paragraphe 4. Bien évidemment, tout cela ne contredit pas le fait que le service de D.ieu requiert parfois l’amertume, comme l’expliquent le saint Tanya, à la fin du chapitre 34(8) et Iguéret Hatechouva, au chapitre 11.
J’ai demandé aux ‘Hassidim de vous procurer quelques publications des éditions Kehot. Sans doute adopterez-vous, en ce qui les concerne, une attitude de largesse, en mettant leur contenu à la disposition du plus grand nombre, dans votre communauté et parmi vos élèves. Le mérite public dépend de vous.
Avec mes respects et ma bénédiction de réussite dans votre mission sacrée,
Notes
(1) Nissan.
(2) Iyar.
(3) Le Rabbi note, en bas de page: “ Il est mentionné par le Chem Ha Guedolim, du ‘Hida, tome 1, dans les additifs de la lettre Beth ”.
(4) Le Rav Chlomo Alfandari. Voir, à son sujet, les lettres n°3621 et 3741.
(5) Voir, à ce sujet, la lettre n°2965.
(6) Le Rabbi écrit Gal, dévoile, mot dont la valeur numérique est trente trois.
(7) Le Rambam.
(8) Le Rabbi écrit Dal, pauvre, mot dont la valeur numérique est trente quatre.